(¯`·..-»> Drama Taiwanais +++
Alice In Wonder City 給愛麗絲的奇蹟 (Gei Alice De Qi Ji)
Période de diffusion : 20 mai 2012 - 09 septembre 2012
Episodes : 15 (70 min)
Genre : Romance, Human drama
Taux d'audience moyen : 0.54
Casting :
Aaron Yan >> He Ting Yu
Lara >> Lan Die Fei
Xiu Jie Kai >> Chen Hai Jie
Tracy Zhou >> Ito Seiko / Alice
Yang Gui Mei >> Lisa King
Opening : "Dream Weaved Garden" Lara
Ending : "Yuan Lai" Aaron Yan
Autres chansons : "Where have all the flowers gone ?" Lara
"I Didn't" Lara
"Dare Not Cry" Lara
"Metamorphosis" Lara
Alice In Wonder City 給愛麗絲的奇蹟 (Gei Alice De Qi Ji)
Période de diffusion : 20 mai 2012 - 09 septembre 2012
Episodes : 15 (70 min)
Genre : Romance, Human drama
Taux d'audience moyen : 0.54
Casting :
Aaron Yan >> He Ting Yu
Lara >> Lan Die Fei
Xiu Jie Kai >> Chen Hai Jie
Tracy Zhou >> Ito Seiko / Alice
Yang Gui Mei >> Lisa King
Opening : "Dream Weaved Garden" Lara
Ending : "Yuan Lai" Aaron Yan
Autres chansons : "Where have all the flowers gone ?" Lara
"I Didn't" Lara
"Dare Not Cry" Lara
"Metamorphosis" Lara
Aaron Yan - Yuan Lai
Visionner directement en VOSTA ici : *** (complet)
~ L'histoire ~
He Ting Yu (Aaron Yan) est un violoniste célèbre qui a grandi sous la pression de sa mère musicienne.
Chen Hai Jie (Xiu Jie Kai) est un jeune homme de la campagne, violoniste talentueux, qui décide d'aller tenter sa chance en ville.
Lan Die Fei (Lara) est une fan inconditionnelle de He Ting Yu et postule à Kaidage, l'orchestre dans lequel il joue.
Alice (Tracy Zhou) est une jeune fille japonaise en voyage à Taiwan qui va croiser la route de Hai Jie.
Quatre jeunes gens pleins de rêves, de doutes, d'interrogations. Que réserve l'avenir à ces quatre personnages ?
~ Mon avis ~
5/10 >> Un drama étrange. Etrangement ficelé, étrangement mis en scène et à la fois étrangement captivant. Je ne sais pas du tout ce qui est passé par la tête des réalisateurs/scénaristes mais cette histoire, ce scénario, ces personnages... Tout est tellement spécial qu'il est difficile de juger ce drama sur les mêmes bases qu'un drama lambda. L'impression que me donne ce drama, c'est comme lire un livre de philosophie : c'est riche, c'est compliqué, on ne comprend pas tout et parfois, c'est même profondément ennuyeux mais une fois terminé, on a l'impression d'avoir appris beaucoup de choses et d'être capable de réfléchir un peu plus.
Alice In Wonder City bénéficie d'une richesse d'écriture que peu de dramas sont capables d'atteindre. Je comprends sans mal pourquoi ce drama est classé comme "human drama" : le drama a une portée très large et se focalise régulièrement sur des cas passagers, des personnages passagers, sans aucune conséquence directe sur l'histoire.
Franchement, ce drama a une telle signification, une telle profondeur ! Il y a tellement de choses à décortiquer dans la moindre scène, c'est la première fois que je tombe sur un drama aussi riche et je suis un peu prise de court. Sérieusement, il y a tellement de choses à analyser dans ce drama que je pourrais vous en écrire un livre entier.
Dans une ambiance mélancolique, proche d'un conte de fées sinistre, on est bercé entre rêve et réalité, où les éléments s'enchainent sans qu'on arrive à en saisir le sens. La complexité et la profondeur de ce scénario vise délibérément à faire nager les spectateurs en plein brouillard.
Une notion omniprésente dans le drama est celle du rêve. A la fois le rêve -le désir, l'ambition- et à la fois le rêve, la rêverie du sommeil. Les deux personnages principaux se construisent, se détruisent, se perdent et se retrouvent à travers le rêve, une notion qui revient constamment sur le tapis, à la fois comme un but à atteindre et à la fois comme une malédiction. L'héroïne se construit et mûrit à travers son rêve -l'ambition et le désir de chanter- tandis que le héros se consume, se perd dans le rêve mais toujours de façon imagée car avec l'insomnie qui le ronge, il est incapable de dormir et donc de rêver.
D'ailleurs, la comédie musicale que compose le héros par la suite est le reflet du drama : un univers imaginaire, un "jardin des rêves" où l'on va échanger nos mauvais rêves (ballon noir) en bons rêves (ballon de couleur). Et tout compte fait, c'est un peu la finalité du drama : le héros, qui a vécu toute sa vie dans un cauchemar finira enfin par échanger son ballon noir contre un ballon de couleur. Et à partir de ce moment, il pourra enfin s'endormir et rêver.
Bon là je me relis et je constate que le paragraphe précédent ressemble plus à une psychanalyse freudienne qu'à un avis de drama donc je vais me calmer ^^ Pour dire ça de façon plus simple, c'est un drama à double tranchant : on peut le trouver totalement plat et ennuyeux comme on peut le trouver exceptionnellement intense et grandiose.
Alice In Wonder City est un drama intensément riche, d'une écriture incroyablement fine mais on adhère ou on n'adhère pas. Le drama ne laisse aucune place à l'objectivité : les avis peuvent aller d'une extrême à l'autre selon comment on le perçoit, comment on l'interprète. C'est un de ces dramas où l'état d'esprit dans lequel on le regarde est décisif : si l'on se lance dans le drama en y cherchant les défauts, il y a de quoi s'en donner à coeur de joie. Et de la même façon, avec le bon état d'esprit, ce drama peut également sembler parfaitement irréprochable.
Pour ma part, je n'ai pas vraiment adhéré. Le drama est sincèrement trop étrange, d'une profondeur trop poussée pour que j'arrive à réellement l'apprécier. Ce drama m'a faite changer d'avis à chaque épisode : certains épisodes étaient ennuyeux à mourir tandis que d'autres étaient vraiment intéressants -mais plus sur le plan scénaristique que sur le plan du divertissement. Ce n'est vraiment pas à un drama qui a pour but de divertir et c'est bien là le problème. Finalement, j'ai suivi le drama sans trop de difficultés (le rythme d'1 épisode par semaine a beaucoup aidé, je pense que j'aurais eu du mal à enchaîner les épisodes) mais sans jamais me passionner pour cette histoire. Les 3-4 épisodes finaux remontent légèrement le niveau -ce sont de loin les épisodes les plus riches- mais ça reste relativement moyen.
Ceci dit, j'ai été particulièrement impressionnée par l'écriture de la romance. Le scénario en général est d'une richesse d'écriture exceptionnelle et c'est tout particulièrement le cas dans la romance. La romance en elle-même n'est franchement pas géniale -même sérieusement fade- mais son écriture est d'une telle finesse ! Les sentiments du héros He Ting Yu sont d'une complexité et d'une beauté remarquable : tandis que He Ting Yu en tant qu'homme tombe amoureux d'une femme -Alice- , simultanément He Ting Yu en tant que musicien tombe amoureux d'une autre -Die Fei, sa muse pour qui il compose-. Un mélange de sentiments dont lui-même ne se rend pas compte et que nous -les spectateurs- devinons de façon incertaine.
Le héros He Ting Yu est LE point fort du drama -et je dirais presque que c'est le seul- parce que son personnage représente la richesse du scénario dans toute sa splendeur. Un personnage perdu, solitaire, torturé, incapable de sortir de son labyrinthe émotionnel. Un musicien au bord du gouffre qui, rongé par un mal-être intérieur, finit par sombrer dans la folie. C'est le seul personnage qui m'a vraiment plu parce qu'il était multi-facettes tout en gardant une part de 'normalité' qui casse tous les clichés auxquels on s'attend. Au début, on le croit froid, arrogant, associable comme tout bon héros cliché de drama mais en fait, il est bavard, chaleureux et relativement sympathique même si son caractère est un peu spécial. Aaron Yan (Love Buffet) est loin d'être un acteur d'exception mais il m'a beaucoup plu. Son jeu n'est pas excellent mais l'écriture même du personnage est suffisamment riche pour que l'acteur n'ait pas besoin d'en rajouter des tonnes. Bref, une très agréable surprise du côté de Aaron Yan, que je n'avais jamais réellement apprécié avant et qui a réussi à me faire changer d'avis. Et puis je n'avais jamais trouvé Aaron Yan aussi beau. Il a toujours été beau mais dans ce drama, il est vraiment beau et même tellement joli qu'il fait sérieusement de l'ombre aux deux actrice féminines.
Ce qui est dommage, c'est que la richesse de l'écriture n'est applicable qu'au héros, et à la limite -mais très limite- à l'héroïne. Les autres personnages n'ont aucun intérêt même si le drama essaie tant bien que mal de les rendre intéressants.
L'héroïne, j'ai eu un peu plus de mal avec elle. Je crois que le problème vient surtout de l'actrice. Lara fait partie des rares chanteuses hors OST dont je suis fan et que j'écoute inconditionnellement depuis plusieurs années (son ancien groupe Nan Quan Mama ou ses albums solo) et elle est indéniablement une chanteuse d'exception mais en actrice, je bloque totalement. Ce n'est pas tant physique -quoique, elle n'est pas laide du tout mais son visage a quelque chose de dérangeant- mais c'est surtout une question de naturel. L'actrice avait constamment l'air mal à l'aise dans son personnage et ça met également le spectateur mal à l'aise. Elle avait une façon nerveuse de piétiner sans cesse sur place et d'écarquiller les yeux, j'avais l'impression de voir un ver de terre se tortiller dans tous les sens et c'est franchement stressant. Mais son personnage, bien qu'il manque cruellement de consistance, était d'un réalisme agréable. J'ai beaucoup aimé sa position par rapport aux deux personnages masculins, le fait qu'elle sache exactement où est sa place. Une femme tout à fait ordinaire, très réaliste et du coup, très humaine, qui s'affirme de plus en plus au fil du drama.
Par contre l'évolution de l'héroïne est un peu WTF : non pas son évolution en elle-même mais le procédé par lequel elle évolue, à savoir l'émission de télé-réalité qui sort de nulle part. Sérieusement, le drama parle de musique classique à travers un violoniste de génie et soudainement, le violoniste se met à composer une comédie musicale alors on fait une émission de télé-réalité pop pour trouver la future diva ?! WTF ?!
Pour ce qui est des autres personnages principaux, c'est un flop total. Hai Jie, joué par Xiu Jie Kai (Black & White) promettait d'être un personnage hyper intéressant mais finalement, sa présence n'apporte absolument rien au drama. Je m'attendais à ce qu'il y ait une relation profonde et complexe entre les deux personnages masculins, une relation à la fois amicale et rivale, autant sur le plan musical que romantique. Mais que dalle, ils ne partagent rien du tout, Hai Jie aurait pu ne pas exister que ça aurait été pareil. Franchement, quelle déception ! Je m'attendais à adorer ce personnage vu que j'adore cet acteur -en plus il partait bien dans les premiers épisodes- mais il devient totalement fade, transparent et inutile.
Et le plus WTF dans tout ça, c'est Alice jouée par Tracy Zhou (Hot Shot). Tout de même, le drama porte son nom ! Alors pourquoi en faire un personnage aussi transparent ? Le plus dommage, c'est qu'il y avait un potentiel monstre dans son personnage. Elle est le personnage autour de qui tous les autres personnages gravitent. L'histoire se construit à partir d'elle et se développe autour d'elle. Une femme entourée de mystère et d'interrogations mais qui, une fois révélées, donnent juste envie de dire "Quoi, c'est tout ? Tout ça pour ça ?". Un personnage décoratif, sans aucune profondeur, bien qu'intéressante sur le plan scénaristique. Le couple qu'elle forme avec Hai Jie aurait pu être intéressant mais même pas, leur relation est aussi transparente que leurs personnages respectifs.
Le dernier personnage principal, Lisa King jouée par Yang Gui Mei (I Do ?) était également transparente et beaucoup trop présente à l'écran par rapport à l'utilité de son rôle. Le drama cherche à exploiter une dimension humaine à travers son personnage, une femme compatissante qui se positionne comme une mère, un ange gardien face aux jeunes âmes perdues qui croisent sa route. Mais même si le drama cherche à tout prix à lui accorder une importante primordiale, son personnage n'a pas suffisamment d'épaisseur et de choses à approfondir pour que ce soit le cas. De même, sa relation avec Alice, sa fille, aurait pu être intéressante si elle était bien exploitée mais c'est juste profondément ennuyeux.
Bref, à part le héros -et à la limite l'héroïne-, les personnages principaux sont totalement foirés. En contrepartie, quelques personnages secondaires étaient super. J'ai particulièrement aimé Lan Yu Shu, la grande soeur de l'héroïne, jouée par Cherry Hsia (Skip Beat!). C'est un personnage très intéressant et sa romance avec le Directeur Tang, un homme marié, soulève beaucoup de réflexion. Le Directeur Tang (Lin Li Yang) est également un personnage très intéressant : franchement pas très sympathique mais quelque part, on comprend ses comportements. De même, le père de l'héroïne est très touchant. Ces personnages ont des rôles assez limités mais apportent énormément de choses au drama.Le drama se focalise régulièrement sur des personnages passagers, sans aucune conséquence directe sur l'histoire et certains cas étaient plus intéressants que d'autres. J'ai énormément aimé la grande soeur de Hai Jie : l'histoire de son remariage et le pardon de ses parents. C'est fou parce que son histoire ne doit même pas durer une heure dans tout le drama mais elle était tellement émouvante qu'elle a réussi à me faire pleurer. Par contre, d'autres personnages passagers étaient sans intérêt et inutiles, je pense notamment aux deux chanteuses de rue dont les scènes me faisaient juste bailler.
Finalement, ce drama est beaucoup plus sombre qu'il n'en a l'air. Les 2 derniers épisodes notamment m'ont prise de court : je ne m'attendais pas à autant de folie, d'imaginaire, de philosophie. Le dernier épisode, et notamment la fin, m'a beaucoup émue. Une très belle fin pleine de signification qui atteint brillamment la finalité du drama, à savoir la libération intérieure du héros. Le ballon noir a enfin été échangé contre un ballon de couleur et ça se ressent profondément. La mise en scène est faite de façon très métaphorique, c'est très imagé et c'est tellement bien mis en scène que l'épisode final m'a laissée sur une douce impression de liberté : lorsque le héros se met soudainement à chanter, on a vraiment l'impression qu'un poids s'est enlevé de ses épaules et qu'il peut enfin voler librement.
Côté réalisation, à l'image du scénario, c'est étrange. Beaucoup de scènes paraissent décalées voire complètement incompréhensibles mais c'est finalement ce qui fait toute leur signification. Je pense notamment à la scène où le héros danse avec ses partitions à l'épisode 14 : on ne comprend ni comment ni pourquoi mais c'est une scène très imagée qui nous présente le début de sa folie.
Pour ce qui est de la filmographie, le drama a un je-ne-sais-quoi de mélancolique qui nous donne parfois l'impression d'être dans un rêve, de ne plus distinguer où s'arrête l'imaginaire, où commence la réalité. Les lieux dans lesquels se déroule le drama accentuent cette impression : que ce soient les forêts, le bâtiment un peu glauque de l'orchestre, la fontaine des rêves... Tout semble un peu irréel, sans parler des couleurs du drama, dans l'ensemble toujours très pâles. Ceci dit, visuellement c'est magnifique, c'est envoûtant et c'est très fidèle à l'ambiance du drama.
Pour conclure, un drama que je ne recommande pas -MDR tout ça pour ça ?!- parce que pour l'apprécier, il faut savoir, comprendre et accepter de jouer le jeu tout en connaissant les règles du jeu -je me trouve de plus en plus poète récemment-. Cependant, je trouve que c'est quand même un drama à voir, ne serait-ce que parce que c'est le type de drama qui enrichit significativement notre culture dramatesque. Un drama qui, une fois terminé, donne l'impression d'avoir appris à réfléchir un peu plus.
Se lancer casuellement dans Alice In Wonder City quand on cherche un drama classique, c'est comme lancer un film d'Almodovar quand on cherche du Gossip Girl ^^ Définitivement pas un drama à mettre entre toutes les mains.
~ Votre avis ? ~
Et puis la perle du drama, c'est bien évidemment son héros Xu Le joué par Vic Zhou : un écrivain un peu barge sur les bords, chauffeur de taxi à ses heures perdues dans le but d'écouter les histoires des clients pour trouver de l'inspiration. Un personnage haut en couleurs, tellement décalé, drôle et adorable dans ses délires, fabuleusement porté par l'acteur qui se donne à fond. Il est difficile de ne pas se prendre d'affection pour cet homme étrange, complètement dans son monde et un peu cinglé sur les bords 
L'héroïne Nancy est également tout ce qu'il y a de plus agréable. J'ai été particulièrement frappée par la "normalité" de ce personnage. C'est une femme banale comme tout mais finalement, c'est tellement rare de trouver un personnage si proche de la réalité ! Une femme qui a mené une vie tout à fait normale au sein de sa famille -encore une fois, une famille tout ce qu'il y a de plus ordinaire-, qui fait de son mieux dans son travail et qui du coup, a un caractère et des réactions parfaitement réglo. Ca fait du bien de voir pour une fois une héroïne moins cliché et plus réaliste 
Et puis Kingone, ahhhh, Kingone ~ Je suis tombée instantanément amoureuse de son personnage Yong Rui. Il avait une façon d'aimer Lu Yi à la fois tellement maladroite et touchante que c'était juste adorable. J'avais autant d'intérêt pour sa quête amoureuse que pour la romance principale même si je ne crois pas qu'elle aboutisse comme je le voudrais. 
Eh bien avec tous ces bons points, tout compte fait où est le problème ? 
Et puis le second rôle masculin Ah Hao (Ken Zhu) est également une catastrophe : c'est censé être un homme torturé et complexe mais c'est juste un personnage profondément antipathique, lamentable, d'une mollesse à faire pâlir un mollusque. Et par-dessus le marché, mon côté superficiel a envie de dire que l'acteur Ken Zhu est vraiment moche alors ça ne sauve même pas les meubles -et en plus quand on s'appelle Ken, il vaut mieux ne pas se la ramener-. Je me suis profondément ennuyée face à tout ce qui se rapportait à ce personnage, y compris sa pseudo-romance qui me faisait plus soupirer qu'autre chose.
Les personnages sont tous plus adorables les uns que les autres et l'histoire a même réussi à me surprendre. Moi qui m'attendais à une énième histoire vue et revue de travestissement de l'héroïne, en fait le travestissement n'est qu'une simple introduction (ça doit durer 15 épisodes maximum). Les évènements ont pris une direction beaucoup plus simple et inattendue : les deux protagonistes développent au début une véritable complicité fraternelle et amicale, sans ambiguïté ni sentiments cachés. La romance ne se développe qu'une fois la vérité révélée et c'était juste un régal de voir les choses avancer si naturellement.
Quant à l'héroïne, je l'ai totalement adorée. Joanne Zeng (
J'adore le couple principal mais en fait, mon plus grand intérêt dans ce drama réside en son couple secondaire. J'étais totalement hystérique et folle de passion pour la relation annexe entre Xi Hui et 007. Parce que Lu Zheng Ting (Dou Zhi Kong) -plus communément appelé 007- eh bien c'est juste l'homme de ma viiiiiiiiiiiie 
En fait, les personnages de Xi Hui et 007 individuellement ne sont pas particulièrement géniaux mais leurs interactions me rendaient folle. Xi Hui (Guo Shu Yao) était d'une naïveté et d'une innocence à s'arracher les cheveux -à mon avis l'actrice doit cumuler un bon nombre d'anti-fans- et a un côté gamine qui peut facilement devenir exaspérant mais ça passe très bien à partir du moment où l'on décide de l'accepter comme elle est. 
Du côté de la romance principale, la rivale Lu Zheng Jun (Lene Lai) -qui était jusqu'ici passablement supportable- devient soudainement la pire peste à taper contre un mur qui utilise tous les moyens possibles et imaginables pour avoir le héros (et le héros est suffisamment bête pour se faire mener par le bout du nez) tandis que du côté de 007, le méchant (lui aussi à taper contre un mur) revient incessamment à la charge et les mêmes situations se répètent encore et encore.
Et je ne saurais même pas vous dire à partir de quel moment je me suis mise à apprécier Park Jung Min 
Les autres personnages évoluent également, l'héroïne la première. Je vraiment très enthousiaste en ce qui concerne l'héroïne Mi En. L'actrice Jian Man Shu (
Même dans la seconde moitié du drama, Han Xiang (Kingone) reste mon personnage favori. Il dévoile enfin son personnage dans toute son ampleur, à la fois cruel et blessé et il nous livre des prestations bouleversantes qui montrent toute la profondeur du personnage. Les scènes qu'il partage avec sa famille sont poignantes et ce personnage est vraiment génial. Non, vraiment, je ne comprends pas comment un acteur aussi bon et charismatique peut se coltiner le second rôle quand Park Jung Min a le rôle principal 
Ai Lin (Lia Lee) est un personnage surprenant. Quand on la voit au début, il est difficile de s'imaginer la tournure que va prendre son personnage et j'ai du mal à me faire un avis sur elle. J'ai beaucoup aimé sa relation avec Han Xiang, qui a beau partir sur une base presque malsaine, mais qui se révèle finalement être d'une authenticité émouvante.
