Coucou tout le monde !
Un bilan un peu en retard en ce début de nouvelle année mouvementé (stage, partiels, concours, mémoire etc), mais le voilà (enfin !) !
Quand je me repenche sur l'année 2014, j'ai l'impression que le début d'année était incroyable.
Les dramas de janvier ont tous démarré sur les chapeaux de roues... sauf que pour la plupart, le rythme n'a pas suivi jusqu'au bout. Le reste de l'année a été un vide intersidéral absolument incroyable : quelques bons dramas, mais rien d'inoubliable. Et puis la fin de l'année est arrivée, et avec elle... des dramas en masse parmi lesquels les meilleurs que j'ai jamais vu. Impossible d'expliquer pourquoi les tendances d'une année sur l'autres sont aussi irrégulières, les thèmes aussi disparates, pourquoi certains dramas fonctionnent mieux que d'autres, pourquoi parfois de bons projets capotent, et d'autres qu'on craignait se révèlent incroyables.
Mais est-ce que ce n'est pas la plus belle des surprises, d'avoir chaque année l'impression que les dramas ne pourront plus nous émerveiller, en tout cas jamais autant que ceux qu'on a pu voir, et qu'un chef-d'oeuvre débarque et renverse tous les a-priori qu'on pouvait avoir ?
J'ai regardé Misaeng, j'ai découvert Misaeng, j'ai vécu Misaeng.
Impossible de résumer ce drama à quelques mots, impossible d'expliquer à quel point il bouleverse. L'attachement vient au fur et à mesure des épisodes, au point qu'au bout de l'aventure... les personnages de Misaeng ne sont plus fiction, ils sont une part de notre univers, et ils sont aussi un peu nous. Adaptation, docu-fiction, film d'auteur, idol drama, il est à la croisée des chemins de tant de styles ! Et pourtant... il ne ressemble à aucun. Comme ses personnages, Misaeng essaye de trouver qui il est, pour réaliser qu'il n'y a pas de case dans ce monde : juste des différences. Im Shi Wan dans le rôle de Jang Geu Rae était tout simplement parfait, mais celui qui n'arrivera jamais à quitter mon esprit, c'est Oh Sang Shik, car Lee Sung Min le rend si vrai qu'il prend vie. Je ne quitterai jamais Misaeng car même lorsqu'on finit le drama, quelque part, Misaeng est encore.
"Vie incomplète"... jamais une histoire n'a été mieux nommé.
Un alien, pour les gouverner tous
You Who came from the stars 별에서 온 그대
10/10
Article Complet
Il a débarqué, avec son scénario improbable et son casting de rêve, et il nous a transporté dans de lointaines galaxies de rires, de coeurs qui crépitent, et d'angoisses. Aujourd'hui, You From the Stars a connu un tel succès et la folie commerciale et coréenne qui l'a entouré a été tellement impressionnante, qu'il est difficile de dissocier totalement l'impact qu'il a pu avoir et sa qualité. On pourrait avoir l'impression factice que l'émulation autour du drama a poussé à plus aimer ses personnages, mais ceux qui l'ont vu savent... qu'il est incontestablement l'un des meilleurs dramas qui soit sorti ses dernières années. Tout simplement parce qu'il est tout ce qu'on aime des dramas... dans un seul. Avec Shing Sung Rok dans la peau de son méchant - presque caricatural mais si angoissant - avec Park Hae Jin - sexy as hell, et tellement charismatique dans le rôle du rival énamouré de l'héroïne ! -, avec tous les personnages secondaires quels qu'ils soient et si attachants...
Mais malgré tout le talent du casting, malgré toute l'histoire - absolument tragique/hilarante/attendrissante/séduisante - c'est bien le duo principal qui a remporté tous les suffrages. Quelle alchimie ! Kim So Hyun, dans le rôle de Do Min Joon, est inoubliable. Ce vieux grincheux dans un corps de jeune homme, cet alien tellement adapté à l'humanité qu'il en est devenu plus humain qu'un humain, ne laisse jamais de marbre. Ceci dit, et je crois que tout le monde s'accorde à la dire, c'est peut-être la performance de Gianna Jun dans le rôle de Cheong Song Yi qui rend You From the Stars si spécial. Ce personnage, tellement... habituel finalement, Gianna Jun en a fait un régal de fraîcheur, une femme de caractère, un personnage nouveau qui joué par n'importe qui d'autre elle n'aurait jamais pu être aussi magique.
Les feux de l'Âmour
Boss & Me 杉杉来了
8,5/10
Article en cours
Tout simplement les meilleurs personnages féminins jamais écrits dans un drama. Elles sont fortes, séduisantes, amoureuses et sensibles. Elles sont tout à la fois : crédules et sincères, réalistes et moqueuses. Les hommes passent presque à la trappe : j'ai eu beaucoup de mal à apprécier autant que je l'aurais voulu leurs personnages durant toute la partie centrale du drama, jusqu'à ce que les derniers épisodes leur rendent justice. On a trop pris l'habitude de ces héros qui nous fendent le coeur, puis l'emportent avec eux : on a oublié ce que c'était d'avoir des héros si proches d'homme réels qu'on ne leur trouve pas du tout le même attrait ^^ On en est venu à attendre des choses tellement différentes de la réalité et de la fiction, que lorsqu'un bout de réalité s'invite dans la fiction, on est parfois déçu. Boss & Me est plein de petits défauts et d'inégalités, mais regardez-le. Au moins pour Shan Shan.
Suung Jooooon <3
Je ne me souviens pas bien de ce drama, ni de pourquoi je l'ai si bien noté. Il était agréable à regarder, mais je crois que ne me suis pas autant attachée à l'héroïne, Shin Joo Yeon, que je l'aurais voulu. Je n'ai vraiment pas aimé Nam Gung Min, qui décidément, a un regard trop vide. Le point fort de ce drama, c'était son réalisme, au point de me donner une envie folle de voir les versions précédentes de I Need Romance. Parler sexe, parler de ses ex (et même de ses exs, au pluriel s'il vous plaît)... c'est après tout ce que l'on n'a généralement pas dans un drama coréen. Et alors, avec la cohabitation forcée des deux héros et Sung Joon qui embrasse comme un dieu... la raison de ce 8,5 vient de me revenir !
Tout le monde a adoré les premiers épisodes. Moi c'est passé l'épisode 7 que je suis devenue totalement accro - bien que les 6 précédents se regardent comme des petits pains. Quel originalité ! Quel naturel ! J'aime ces rom-coms qui arrivent sans prétention avec une histoire comme on en fait des milliers... et parviennent à devenir inoubliables. Je ne sais pas ce qui faisait exactement l'étincelle chez Mariage Not Dating : ses personnages drôles qui avaient les pieds sur terre ? Le charisme atypique de Yeon Woo Jin et Han Groo ? Les histoires de familles absolument poignantes ? Son humour ? Je crois que c'était un peu le mélange de tout ces petits points qui a fait de Marriage Not Dating une rom-com unique.
Et quand le héros fait la plus belle déclaration d'amour possible à une femme... que demander de plus ?
Plus Nine Boys 아홉수 소년
8/10
Article en cours
Ce drama est tellement sympathique ! J'ai tout vu d'une traite sans vraiment m'en rendre compte. Les épisodes s'enchaînent sans addiction folle, mais avec passion quand même. Le point fort de ce drama, clairement, c'est la romance Kang Jin Goo / Ma Se Young. Ils étaient parfaits, et j'ai adoré leur passé, leur histoire, et la manière géniale dont ils tombent amoureux. Au rythme d'une OST d'indie musique, les quatre histoires parallèles se suivent sans temps mort. Je pensais que la noona romance adolescente allait m'ennuyer à mourir, mais en fait, elle m'a beaucoup plu ! Le seul avec qui j'avais du mal, c'était le plus jeune. L'idée était vraiment bonne : un enfant star qui "s'enlaidit" en grandissant et prend la grosse tête (la vanne sur Daniel Radcliffe était mythique dans les premiers épisodes). C'est un concept qui avait son potentiel mais je n'ai jamais vraiment accroché avec lui. La mère de la famille m'a également laissée très indifférente, alors que son frère, joué par Oh Jung Se a été ma seconde intrigue préférée. J'ai a-do-ré la fin qui lui était réservée. Au bout du compte, Plus Nine Boys a été un petit coup de coeur innatendu.
Comment expliquer la baisse d'intérêt monumentale que j'ai eue pour Prime Minister and I ? La première réponse est la réponse évidente : la concurrence très rude de l'époque : You From the Stars. Tout le charisme et la bonne volonté de Lee Beom Soo ne pouvaient pas lutter. La seconde est plus complexe. Prime Minister & I avait tout pour réussir, surtout après ses 6 premiers épisodes complètement addictifs et détonants. Le problème, c'est que ce qu'on apprécie au départ, à savoir l'intelligence et la crédibilité des personnages ne peuvent tout simplement pas soutenir seules l'intérêt du spectateur quand le scénario se tire une balle dans le pied ! Monter toute l'histoire autour de la vengeance, de l'importance de la place de premier ministre... pour décider finalement que ni l'un ni l'autre n'ont de l'importance, et bien c'est un peu du suicide. A aucun moment Prime Minister & I ne m'a énervée, ou frustrée, mais je crois qu'il a fini par m'indifférer, et c'est encore plus dramatique. Je l'ai fini sans difficultés parce que je voulais le finir, mais ironiquement, c'est la force du drama - son talent à redonner toute leur sincérité aux clichés - qui l'a perdu.
J'ai bien ri devant Cunning Single Lady. L'histoire du couple principal, les raisons qui les ont poussé à se séparer, et les conditions qui les remettent sur la même route m'ont vraiment convaincue. J'étais extrêmement attachée à leur couple amoureux qui face aux hasards de la vie en vient à se haïr. C'est une rupture à la fois basée sur des malentendus et de vrais fondements, ce qui pour moi est le réalisme incarné. Conclusion, j'ai presque plus aimé les flashbacks aux retrouvailles ! C'est vraiment rare dans les dramas. La gaminerie absolue de Cha Jung Woo valait parfois son pesant d'or, et les humiliations de Na Ae Ra étaient autant hilarantes qu'à fendre le coeur. Quant à l'ironie délicieuse de la fin... comme quoi une fin de drama fait parfois vraiment toute la différence.
Quelle frustration ! Un casting de rêve, une histoire de rêve, tout pour faire un drama de rêve... et bam. Amnésie, histoires de familles, rivale relou... du vu, du revu, et du mal travaillé qui donnent un drama qui somme toute est totalement oubliable, voire parfois mauvais. C'est d'autant plus décevant quand on sait que Jung Eun Ji s'est distinguée dans Answer Me 1997, le drama le plus nostalgique et le plus émouvant qui m'ait été donné de voir... et que Ji Hyun Woo a joué le voyageur dans le temps le plus intelligent et le plus sexy de l'univers des dramas dans Queen In Hyun's Man. Si on ajoute à ça Shing Sung Rok dans une prestation tout bonnement hilarante prise en sandwich entre deux dramas dans lesquels il joue l'evil mastermind... un raté monumental qui n'a bien que ses quelques premiers épisodes rafraîchissants et son OST de Trot pour se rattraper à la rampe.
Encore un ratéééééééé. Joo Won, je perds espoir ! Pourquoi as-tu accepté d'apparaître au casting de ce drama sans ton, dans lequel tu surpassais aussi clairement tous les autres ? L'héroïne est sensée être Nae Il et pourtant, le drama ne peut que graviter autour de toi, étoile éblouissante ! Pas que je m'en plaigne - c'est parfaitement compréhensible et même admirable - mais enfin... ce drama n'a plus de sens. Pas qu'il en ait beaucoup de tout façon, avec ce jeu d'acteurs mangaïsé outrancier et complètement en décalage avec ton talent. Heureusement que Ko Gyung Pyo était là pour te donner le change.
Joo Won, je t'aime mon chou, mais là, il faut se reprendre ! Et Gaksital alors ?
C'était mignon ma foi, mais franchement... j'ai rarement vu un truc aussi mal joué haha. Ne parlons pas de l'intrigue faiblarde. Ce qui a sauvé Her Lovely Heels, c'est son format court, ce qui lui permet d'être un peu la sucrerie "je suis fatiguée, j'ai envie de me vider le cerveau, où est ce drama qui parle de chaussures ?". Je ne me souviens absolument pas de l'histoire, si ce n'est que la fin - faites pour être mignonne - ne contribuait qu'à rendre tout le drama totalement illogique et presque incompréhensible.
Il y a franchement de meilleurs mini-dramas pour passer le temps dans ce vaste univers.
Noir Désir
You're All Surrounded 너희들은 포위됐다
8,5/10
Article Complet [Asiandramas]
A voir ce que donne le classement dans cette catégorie... et bien je réalise que le résultat est très étrange. Le moins bien noté est celui qui me reste le pus en tête, et le mieux noté, celui qui s'est finalement le mieux effacé. Pourtant, je garde un excellent souvenir de You're All Surrounded ! C'est une saisissante histoire de vengeance qui m'a totalement aspirée cet été. Mais peut-être était-ce parce que je m'ennuyais à mourir en vacances, et qu'il n'y avait rien d'autre de bien en cette période estivale 2014 ? Il y avait de grosses inégalités dans le scénario, mais le casting était impeccable (enfin... presque ^^). Lee Seung Gi, comme a son habitude, m'a juste emportée avec lui. Cha Seung Won était tellement drôle !
Le point fort de You're All Surrounded ? Sa fin parfaite. Elle m'a fait rire à en pleurer. Un point d'orgue qui sonne juste : tellement rare qu'il mérite bien d'être surnoté !
Avec son ambiance si particulière, mais si captivante, Bad Guys ne peut que prendre aux tripes. Bourré de testostérone, d'action, de regards noirs et de sang, j'ai juste regretté que le méchant soit si prévisible. Ceci dit, était-ce vraiment important ? Dans Bad Guys, les héros jouent tous les rôles : gentils et méchants à la fois, et en même temps, ni vraiment, ni vraiment l'autre. Ils sont à la frontière. L'occasion pour Park Hae Jin d'explorer une nouvelle facette beaucoup plus sombre de son jeu, assez frappante après sa performance d'enjoué bavard et profondément sympathique dans You From the Stars... et Jung Tae Soo m'a totalement charmée, bien qu'il soit le personnage le plus ambigu de l'histoire. Court et condensé, Bad Guys m'a coupé le souffle.
Il est le plus "mal" noté, mais tout compte fait, c'était sûrement le meilleur. J'ai adoré le manga d'origine et j'ai vu la version japonaise : difficile donc d'être surprise par les solutions aux énigmes, beaucoup des retournements de situations ou le "I have a way to win" de Woo Jin. Et pourtant... le Liar Game coréen réinvente l'histoire d'origine avec tellement de brio ! Le récit déjà plein de tension et de suspens devient encore plus profond, séduisant, et surprenant. Ce n'est pas avec les jeux que Liar Game s'est fait peau neuve, mais avec l'histoire de fond. Propulser ce jeu d'argent pervers sur la sphère médiatique publique : tout simplement un coup de génie. En ajoutant à ça le charisme (définitivement confirmé cette année) de Shing Sung Rok et l'histoire bouleversante entourant les personnages, Liar Game livre sur ses derniers épisodes du bon, du meilleur, et s'achève sur de l'exceptionnel. Incontournable.
Si l'on oublie la dernière minute, Surplus Princess est un drama original, drôle, délirant, et en même temps profondément mature. Ce mélange des genres totalement improbable avait toutes les chances de se casser la figure, mais dans Surplus Princess... il marche ! C'est totalement inédit et rien que pour ça, Surplus Princess est un drama unique. Le casting est en plus très sympathique : Jo Bo Ah est pétillante, On Joo Wan est drôle et beau, Song Jae Rim est sexy et beau (même si je n'arrive toujours pas à savoir s'il sait jouer haha). Le(s) couple(s) secondaire(s) est adorable. En bref, une fois qu'on a passé la surprise d'une héroïne qui dès les premières minutes pelotte allègrement Song Jae Rim, c'est du rire, du sourire, et du n'importe quoi : un drama vraiment magique !
High School Love On 하이스쿨 - 러브온
4/10
Article en cours (ou peut-être pas)
Je suis déçue. Pire, je suis en colère. High School Love On est nul dès la première seconde, mais d'une certaine façon, cela arrivait à être drôle et j'avais hâte d'écrire un article sur ce drama en disant à quel point il était mauvais. Et puis est arrivé le dernier épisode... mauvais, nul, sauf que c'était tellement mauvais et nul et pitoyable que ça n'en était même plus drôle. Et je crois que je ne peux pas pardonner à ce drama de m'avoir fait le regarder... vraiment pour rien.
Punition ! Même pour toi Kim Sae Ron !
EN COURS
3 dramas
It's Okay That's Love 괜찮아, 사랑이야
10/16
Je compte finir ce drama. J'ai beaucoup de mal à m'y remettre, je ne suis même pas sûre d'en avoir envie, mais je compte m'y remettre. La sincérité des personnages (et les acteurs talentueux), leurs problèmes, leurs relations, je me suis vraiment attachée à ce beau monde et ça m'ennuie de le quitter en cours de route.
Le problème, c'est que trop de psychologie tue la psychologie. Je grandis dedans depuis que je suis petite, et cette manie qu'à It's Okay It's Love d'aligner les pathologies, les névroses, et de s'en servir comme justification pour ses personnages m'agace un peu. C'est tellement une vision préconçue de la psychologie, où savoir ce que tu as te donne le droit d'excuser tous tes défauts et tes exigences. En psychologie, le but est de comprendre pourquoi on est comme on est, ce qui est à l'origine de la personne que l'on est et éventuellement de détecter des névroses, des peurs, ou des problèmes que l'on peut avoir. Et ce, non pas pour avoir une bonne excuse d'être comme on est, mais pour avancer, progresser, et résoudre les conflits que l'on peut avoir avec soi-même ou mes autres ! Or It's Okay It's Love brosse un tableau trop approximatif et léger d'un sujet complexe qu'il aurait fallu fouiller bien plus en profondeur et avec beaucoup plus de franchise (une franchise que les dramas coréens, pour de multiples raisons, ne peuvent généralement pas donner (censure, peur de déplaire aux auditeurs, images des acteurs etc etc)). Je compte finir ce drama, mais quand ? Je n'en ai vraiment aucune idée. Ca me prendra.
Pinnochio 피노키오
18/20 ♥
Le talent de Lee Jeong Suk n'est plus à prouver. En dehors de son erreur de parcours dans Doctor Stranger (que je n'ai pas vu, mais qui, paraît-il, est une catastrophe sans nom), il enchaîne depuis l'an dernier succès sur succès, et il nous ravit avec des personnages toujours mieux joués que dans le drama précédent. Dal Po, qu'il interprète comme une seconde peau, ne fait pas exception. Mais bizarrement, la plus grosse surprise de ce drama est Park Shin Hye. Après The Heirs, quel délice de la voir resurgir dans un bon rôle, et mieux encore, un rôle exceptionnel. Atteinte d'un syndrome fictif, appelé le syndrôme de Pinocchio (c'est à dire qu'elle hoquète chaque fois qu'elle dit un mensonge) Choi In Ha est obligée d'être honnête dans son quotidien. Et je peux vous dire que c'est l'une des meilleurs idées farfelues qu'ont pu avoir des scénaristes de drama. Les conséquences sur l'intrigues, sur les dialogues, sur les relations familiales, amoureuses, amicales, professionnelles, sont splendides. Et comme l'équipe d'I Hear Your Voice est au manette, Pinocchio est sans hésitation l'un des futurs meilleurs dramas de l'année prochaine.
Healer 힐러
12/20 ♥♥
Lorsque j'ai fini City Hunter, j'ai inspiré une grande goulée d'air, et j'ai expiré tout l'émotion qui m'était restée dans la gorge. Ce drama m'a totalement bouleversée : il m'a rendue folle d'addiction comme aucun autre, et il était pour moi le meilleur que j'ai jamais vu et que je verrais probablement jamais. Depuis, j'ai vu I Hear Your Voice, j'ai vu You From the Stars, et d'autre dramas qui en plus de m'avoir rendue addict, étaient objectivement bien meilleurs que City Hunter. Pourtant, aucun n'a su réveiller la même force d'addiction, d'hystérie, qu'a pu provoquer en moi City Hunter... jusqu'à Healer.
J'adore Pinocchio. Ce drama est incroyable. Mais le drama que j'ai dans la tête toute la semaine, sur lequel je me précipite à 21h le lundi soir alors qu'il est toujours à moitié RAW, et bien c'est Healer. Celui qui m'a fait voir et revoir et re-revoir des dizaines de fois certaines de ses scènes, c'est Healer. C'est absolument dingue d'être totalement addict de deux dramas incroyables en même temps, jouissif et un peu oppressant (surtout en période de partiels).
Ji Chang Wook, enfin, va accéder à la célébrité, va enfin avoir des rôles principaux dans des dramas grande audience, va enfin s'extirper de la masse et faire partie des meilleurs... ça me rend tellement heureuse ! Depuis le temps qu'on sait qu'il le mérite ! Dans le rôle de Healer, il est tellement sensible, tellement sensuel, tellement riche, complexe... Il joue avec un naturel ces dizaines de couches qui composent son personnages, il s'en empare et les décline avec un talent... on savait qu'il en avait depuis Warrior Baek Dong Suk, mais honnêtement, même dans mes espoirs les plus fous, jamais je n'aurais pu imaginer qu'il interprète aussi bien Jung Ho. Park Min Young aussi joue dans Healer le meilleur rôle qu'elle ait jamais joué. Dans City Hunter, je la trouvais déjà pétillante et lumineuse, mais dans Healer elle est tellement plus ! Et alors tous les deux ensemble, il n'y a juste pas de mot pour décrire la passion qui habite au fond de ses deux personnages. Tellement bridée, et en même temps, tellement sincère...
Healer est un drama qui surprend d'intelligence et qui plutôt que d'utiliser les secrets comme une intrigue, se sert d'eux pour la faire avancer. Prenez garde à la fin de l'épisode 8. Prenez garde. Et prenez garde aussi à toutes les fins d'épisodes suivantes. En fait, prenez garde tout court. Healer vous rendra fous. Mais bon sang, vous adorerez ça !
ABANDONNE
3 dramas
Fated To Love You 운명처럼 널 사랑해
9/20
Article Complet [Asiandramas]
Face à l'enthousiasme général pour Fated to Love You, j'ai décidé de me lancer. J'avais aimé la version taïwanaise - même si j'avais déploré des longueurs et le côté un peu vieillot du drama - et le casting me paraissait plutôt fiable. J'adore tout particulièrement Jang Na Ra, et ma foi, plus de Choi Jin Hyuk n'est jamais une mauvaise chose. Sauf que là où tout le monde a adoré le jeu outrancier de Jang Hyuk, j'ai totalement bloqué. Tous les moments "sérieux" étaient très bien, tous ceux qui basculaient dans cet humour étrange... et bien j'avais du mal. Apparemment, je n'ai pas si mal fait d'abandonner puisque la seconde partie basculait dans le mélodramme, et comme vous devez maintenant le savoir : le mélodramme, très peu pour moi !
J'ai essayé de regarder cette nouvelle version d'Itazura No Kiss, j'ai essayé d'apprécier, de comprendre ce que tant de gens pouvaient trouver à cette histoire. J'ai vraiment essayé. Mais je crois que définitivement, Playful Kiss et moi, c'est une histoire qui ne se fera jamais. Entre l'héroïne naïve et soumise et le héros imbuvable... c'est sans regret que j'ai définitivement laissé tomber tout espoir d'un jour comprendre.
Joseon Gunman 조선 총잡이
7/20
Article en cours [Asiandramas]
Il y a des déceptions, et puis il y a ces dramas étranges dont on attend beaucoup, qu'on ne déteste pas non plus au point de les arrêter en grinçant des dents, et qui pourtant... se fondent tellement dans le décor qu'on les oublie. Avec l'équipe de Princess Man, Lee Jun Ki aux commandes et une séduisante histoire de vengeance, Joseon Gunman avait tout bon sur le papier. Les premiers épisodes étaient vraiment bien, avec une sincérité rafraîchissante et une intrigue qui avance à grand pas... et puis on bascule quelques années plus tard, on s'enthousiasme de l'époque fascinante dépeinte (l'arrivée des armes à feu dans le Joseon) et puis... rien. Non seulement j'ai réalisé que les personnages m'indifféraient profondément, mais j'ai en plus réalisé que l'histoire, sans me déplaire, ne m'emballait pas non plus. Je ne sais pas très bien ce qui a raté avec Joseon Gunman. Mais une chose est sûre, il s'est raté en beauté.
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TOP DRAMA DE L'ANNEE
1. Misaeng
2. You From Another Star
3. Bad Guys
4. Liar Game
5. Boss & Me
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Et voilà. 2014, c'est définitivement fini et derrière nous. Une... à la fois très belle et très mauvaise année ! Encore merci à Asiandramas de me permettre de la passer sur ce blog à ses côtés !
Une chose est sûre en tout cas, 2015 s'annonce déjà comme inoubliable avec Healer. D'ailleurs, épisode 17 demain soir ! Je crois que cette fois-ci, mon coeur va définitivement exploser et me transformer en zombie n'ayant que quelques mots à la bouche : Healer, Jung Hoo, et Bongsookie ! Ji Chang Wook forever ! <3
Bonne année 2015 !