Misaeng (미생)
Drama coréen

Période de diffusion : 17 octobre 2014 - 20 décembre 2014
Episodes : 20 (80 min)
Genre : Travail, Drame, Comédie
Ratings : 8,4%
Genre : Travail, Drame, Comédie
Ratings : 8,4%
Casting :
Siwan as Jang Geu Rae
Lee Sung Min as Oh Sang Shik
Kang So Ra as Ahn Young Yi
Kang Ha Neul as Jang Baek Ki
Byun Yo Han as Han Suk Yeol
Kim Dae Myung as Kim Dong Shik

~ L'histoire ~
Siwan as Jang Geu Rae
Lee Sung Min as Oh Sang Shik
Kang So Ra as Ahn Young Yi
Kang Ha Neul as Jang Baek Ki
Byun Yo Han as Han Suk Yeol
Kim Dae Myung as Kim Dong Shik

~ L'histoire ~
Jang Geu Rae décroche, grâce à un sponsor, un poste d'interne dans la prestigieuse entreprise de trading One International placé sous la tutelle de Kim Dong Shik et d'Oh Sans Shik dans l'équipe 3 responsable des ventes. Forcé d'abandonner son rêve de devenir joueur pro de go, il va devoir faire ses preuves et survivre dans cet environnement hostile qui ne semble pas vouloir d'un interne n'ayant que le bac. Mais Jang Geu Rae a pour lui la patience et la tenacité que les pierres lui ont appris, et il va jouer la partie selon ses règles.
Le monde de l'entreprise n'est après tout qu'une immense partie de go.
~ Mon avis ~
10/10
Comment parler de Misaeng ? Avec quels mots dire ce que peut être ce drama ? Comment traduire les sentiments, et la force de l'amour qu'il a sû construire en moi au fil de son récit ?
Misaeng s'est construit d'épisode en épisode, pierre après pierre, coup après coup. Et à chaque seconde, on est forcé d'aimer un peu plus ses personnages. Maintenant que j'ai fini le drama, j'ai l'impression d'avoir un nouveau monde en moi. Je n'arrive pas à croire à quel point tous ont évolué depuis le premier épisode - et je n'ai même pas envie de penser en terme d'épisodes tant tout n'existe dans Misaeng que comme un ensemble absolument parfait. Je n'ai jamais vu un drama où tout le monde évolue à ce point. Comme de vraies personnes. Comme des gens que l'on connaît (bon là par contre, Answer Me 1997 avait déjà fait très fort). La force de Misaeng, est que c'est une fiction, qui a tellement le goût de réalité qu'on en oublierai qu'on est devant un écran. On est au bureau, avec les employés de One International, à chaque heure du jour et de la nuit. On les connait d'abord superficiellement, puis on apprend à découvrir l'individu, l'âme qui se cache derrière le collègue que l'on côtoie sans jamais vraiment savoir qui il est. L'intimité même des personnages nous est révélée au compte goutte, jamais dans son ensemble, et on ne la découvre jamais avant les autres personnages. Comme si nous étions nous même le collègue, l'employé, le nouveau. [SPOIL] Ahn Young Yi par exemple, dont on a des flashback du passé, est un parfait exemple. On ne peut qu'essayer de deviner ce qui s'est passé pour elle en voyant sa réaction fasse à ses fantômes, et on devine mal parce qu'on ne sait pas vraiment. Le seul moment où on a le fin mot de l'histoire, c'est quand enfin, elle le raconte à Baek Ki. J'ai eu la sensation de la connaître aussi bien que n'importe qui dans ce drama : assez peu. On n'apprend à connaître les personnages que par leur attitude au travail et leur actions au sein de l'entreprise. C'est pareil pour Geu Rae. On en sait beaucoup plus que les autres, et c'est bien le seul personnage avec qui c'est le cas (excepté Mr Oh, mais là encore... que savons nous de plus que les personnages ?) .... et pourtant, on ne sait pas tout de Geu Rae avant qu'il se rende dans l'insitut de Go. J'ai eu la sensation qu'on me délivrait la dernière clé pour comprendre Geu Rae. En abandonnant le Go, il n'a pas simplement abandonné un jeu, une passion, une destinée... il a abandonné sa famille. Et je crois que c'est pour ça qu'il ne peut pas travailler autrement qu'avec Mr Oh : il a besoin d'une famille qui l'entoure en permanence. Chez lui, au travail, dans la vie. [/SPOIL]
Misaeng s'est construit d'épisode en épisode, pierre après pierre, coup après coup. Et à chaque seconde, on est forcé d'aimer un peu plus ses personnages. Maintenant que j'ai fini le drama, j'ai l'impression d'avoir un nouveau monde en moi. Je n'arrive pas à croire à quel point tous ont évolué depuis le premier épisode - et je n'ai même pas envie de penser en terme d'épisodes tant tout n'existe dans Misaeng que comme un ensemble absolument parfait. Je n'ai jamais vu un drama où tout le monde évolue à ce point. Comme de vraies personnes. Comme des gens que l'on connaît (bon là par contre, Answer Me 1997 avait déjà fait très fort). La force de Misaeng, est que c'est une fiction, qui a tellement le goût de réalité qu'on en oublierai qu'on est devant un écran. On est au bureau, avec les employés de One International, à chaque heure du jour et de la nuit. On les connait d'abord superficiellement, puis on apprend à découvrir l'individu, l'âme qui se cache derrière le collègue que l'on côtoie sans jamais vraiment savoir qui il est. L'intimité même des personnages nous est révélée au compte goutte, jamais dans son ensemble, et on ne la découvre jamais avant les autres personnages. Comme si nous étions nous même le collègue, l'employé, le nouveau. [SPOIL] Ahn Young Yi par exemple, dont on a des flashback du passé, est un parfait exemple. On ne peut qu'essayer de deviner ce qui s'est passé pour elle en voyant sa réaction fasse à ses fantômes, et on devine mal parce qu'on ne sait pas vraiment. Le seul moment où on a le fin mot de l'histoire, c'est quand enfin, elle le raconte à Baek Ki. J'ai eu la sensation de la connaître aussi bien que n'importe qui dans ce drama : assez peu. On n'apprend à connaître les personnages que par leur attitude au travail et leur actions au sein de l'entreprise. C'est pareil pour Geu Rae. On en sait beaucoup plus que les autres, et c'est bien le seul personnage avec qui c'est le cas (excepté Mr Oh, mais là encore... que savons nous de plus que les personnages ?) .... et pourtant, on ne sait pas tout de Geu Rae avant qu'il se rende dans l'insitut de Go. J'ai eu la sensation qu'on me délivrait la dernière clé pour comprendre Geu Rae. En abandonnant le Go, il n'a pas simplement abandonné un jeu, une passion, une destinée... il a abandonné sa famille. Et je crois que c'est pour ça qu'il ne peut pas travailler autrement qu'avec Mr Oh : il a besoin d'une famille qui l'entoure en permanence. Chez lui, au travail, dans la vie. [/SPOIL]
Misaeng a le goût de vie : doux-amer. Joie et mélancolie se côtoient de si près qu'on ne sait plus quoi ressentir.

Dès le premier épisode - qui ne lésine pas sur le format : 1h30! - j'ai su que j'allais apprécier ce drama. Malgré une certaine lenteur, il y avait déjà une fraîcheur, un jeu des acteurs, des dynamiques intéressantes qui se mettaient en place. Et puis, moi qui suit totalement fan du jeu de go (baduk en coréen) depuis que j'ai dévoré - et relu et relu - l'incroyable manga Hikaru No Go... et bien le passé de notre héros m'a tout de suite attirée. Ses comparaisons, son mode de pensée, tout me parlait et je me suis donc dis : lance donc le deuxième. Je ne sais pas quand mon intérêt est devenu passion, quand mon coeur a cessé de se fendre pour se briser en milliards de petits morceaux à chaque fois qu'une scène était un peu forte en émotion. Les derniers épisodes m'ont fait vivre les montagnes russes, et je pleurais, puis riais, puis pleurais, puis riais au moins vingt fois par épisodes tant chaque seconde apporte son nouveau lot d'humanités. [SPOIL] La scène du lait périmé étant pour moi l'une des clés de ce drama. ^^ [/SPOIL]
Misaeng est un drama incroyablement philosophique. Sous tous les plans, il propose des visions du bien, du mal, pose des valeurs de vie, réfléchit sur l'état de la Corée, et dresse le portrait inquiétant - et je ne l'ai jamais vu aussi brutalement adressé dans un drama - d'une corée qui boit, et que sa hiérarchie paralysante et injuste rend malheureuse en silence. Une réflexion sur la société aussi, sur le moule auquel nous devons nous conformer car nous n'avons pas le choix... même si, parfois, il ne nous est pas destiné. Misaeng aborde tellement de petites choses et tellement de grandes choses avec la même attention... et il peut se le permettre, parce que contrairement à beaucoup d'autre, les choses n'ont pas besoin d'y être dites pour qu'on les comprenne. Le jeu des acteurs, la réalisation soignée, le scénario parfait se complètent, et c'est bien la signature d'un chef d'oeuvre que de tout faire comprendre sans que tout soit explicitement dit. Tant passe à travers un regard, une expression, un geste, un mouvement de caméra, ou même un simple mot. J'espère vraiment que la saison 2 dont tout le monde parle et qui est en discussions avec l'auteur du manhwa, Yoon Tae Ho (qui écrit la suite) verra le jour, parce que s'il y a bien un univers que je serais prête à suivre au bout du monde et jusqu'à la fin, c'est bien celui-là.


On s'identifie incroyablement aux personnages parce qu'ils sont humains, mais en même temps, ils incarnent un individu qui n'est jamais vraiment tout à fait nous. Au début j'avais presque du mal à regarder, parce qu'il me frustrait tellement, et en même temps je comprenais pourquoi il faisait ce qu'il faisait. Et l'injustice avec laquelle étaient accueillis tous ses efforts ! Seulement je me suis tellement attachée au personnage que je devais savoir la suite et voir comment il allait bien pouvoir évoluer dans cette mer de requins à laquelle il n'était absolument pas prêt à faire face, [SPOIL] et j'ai été tellement heureuse lorsque les gens - moi la première - réalisent qu'il est parfaitement équipé, peut-être mieux que d'autres, pour y faire face. Il n'a pas les même techniques, le même esprit, mais du coup, il n'en est que plus dangereux. Exactement comme Mr Oh, qui détonne si fortement dans cet univers de travail où avoir des valeurs morales est presque un handicap. C'est d'ailleurs pourquoi leur départ et leur reconstruction dans cette vie d'aventure, de risques et d'instabilité semble beaucoup mieux leur convenir. Ils sont fait pour le combat, la bataille : ils sont fait pour le jeu de go. [/SPOIL]. YES !


Son histoire avec Mr Shin était vraiment triste en revanche... Et c'est surtout là que j'ai beaucoup apprécié l'arc de Young Yi. S'ouvrir à Baek Ki était la dernière pierre à poser pour avancer, pour s'éloigner de l'image qu'on lui avait renvoyé d'elle-même toute son enfance. Enfin, elle peut prendre confiance en elle et pleinement assumer d'être elle-même, cesser de dresser des barrière autour de sa honte et qui elle est. La route ne sera pas facile, mais elle méritait d'être prise. Que Young Yi s'y engage m'a vraiment fait chaud au coeur. Quant à la romance et au mystère qui plane... je n'ai jamais réussi à savoir si j'aurais voulu la voir finir avec Baek Ki ou Geu Rae. Je pense qu'elle aurait été mieux avec Baek Ki, parce qu'ils se complètent mieux, avec Geu Rae... je ne sais pas, ils seraient très mignons, mais j'ai eu la sensation que Geu Rae n'était pas prêt... mais avec la fin du dernier épisode... il est plein de charisme et tellement mieux dans sa peau. Je me demande si ce serait une direction que prendrait la saison 2 s'il devait y en avoir une. [/SPOIL]


Parler de tous les personnages va vraiment être impossible, même si vraiment, je pourrais disserter sur chacun d'entre eux, tellement tous son complexes et fouillés. On a un nombre de personnage absolument ahurissant dans cet univers, et chacun a son moment. Le plus notable est probablement Kim Dong Shik, le bras droit de Oh Sang Shik, tellement gentil et réaliste. Il a tellement les bonnes réactions au bon moment, et son amitié avec Geu Rae est tout simplement adorable. On sent qu'il ne s'est jamais senti à sa place ailleurs que dans cette team, sous ce patron qui l'estime et avec lequel il s'amuse. Geu Rae vient naturellement s'ajouter à leur duo de valeur et tous les trois formaient une entité qui pouvait déplacer des montagnes. Avec sa bouille et ses cheveux bouclés, Kim Dae Myung donne a son personnage une présence tant physique que psychologique. Il est vraiment fort, et j'ai eu la sensation qu'il était un peu le barrage. Il protège tout le monde à sa façon parce qu'il sait que Geu Rae est fragile, mais surtout, il sait combien Oh Sang Shik est sensible. Des trois, il était pour moi le plus fort mentalement, dans le sens où ses valeurs n'étaient pas aussi arrêtée que celles des deux autres, et c'est un peu grâce à lui que la team 3 a pu survivre toutes les épreuves. Il était la voix de la raison entre ces deux fous, la voix de la tempérance, et c'était parfait comme ça.
Sun Ji Young jouée par Shin Eun Jung est aussi un personnage qui m'a vraiment touchée. Son envie d'être à la fois une mère et à la fois cette femme d'affaire qu'elle s'est tellement battue pour devenir... la fin est vraiment amère pour elle [SPOIL] même si ça permet à Oh Sang Shik d'être comme d'habitude tout à fait awesome et nous permet d'avoir ces scènes géniales où tous nos héros sont au même endroits et pour une fois, peuvent travailler ensemble... et donner cette photo trop mignonneeee (ralala, leurs tête quand Chief Oh leur envoie ^^) ! [/SPOIL]
J'avais un peu peur pour Chun Gwan Woong, joué par Park Hae Joon, mais cette dernière addition à la team 3 tourne vraiment bien et j'ai beaucoup aimé sa vision terre-à-terre et blasée. C'était un beau personnage. [SPOIL] Sa scène avec Geu Rae, où il lui parle d'arrêter de boire... c'était vraiment beau. C'était probablement l'un des meilleurs compliments qu'on pouvait faire à Geu Rae. [/SPOIL]
Oh et ... Chief Kang <3 So sexyyy. Alors que là... Tellement de hotness dans un même corps... et ces abdos... *ç* [SPOIL] Et cette scène avec les deux responsables qui débarquent... plus ! J'en voulais plus ! hahahaha [/SPOIL]

Moui ?

I want you *stare*

Le jeu dans Misaeng était vraiment sans égal. Probablement parce qu'il s'agissait d'être humain, de jouer sans exagération les rires ou les larmes, il était plus facile pour les acteurs de rentrer dans leur rôle ? Je ne sais pas pourquoi contrairement à la plupart des dramas le casting était aussi parfait, mais je ne vais pas m'en plaindre. Je vais remercier ce drama de n'avoir fait aucun faux pas, et continuer de prier pour une seconde saison.
Il est également rare que je complimente une bande-son, mais celle de Misaeng a tout bon là encore. Deux splendides chansons : "Dream" de Rose Motel et "Fly" de Lee Seung Yeol dont les airs vont vous hanter, une magnifique parodie russe de "Dream" dans le dernier épisode qui vous fera mourir de rire, et des instrumentales parfaitement intercalées. Comme son drama, elle est simple et sans prétention, mais splendide.
Misaeng est impossible à résumer. Je crois que c'est parce que c'est une quête. Je n'ai pas compris pleinement le titre avant le dernier épisode. J'ai un peu réfléchi sur ce que cela pouvait signifier... "misaeng" : "pas encore vivant", "vie incomplète". Je crois que les personnages de Misaeng cherchent un sens à leur vie, cherchent à se réaliser comme chacun d'entre nous.
Car Misaeng, c'est le jeu de go. Au jeu de go, pour gagner, ils ne faut pas tuer les pierres de son adversaire, il faut survivre dans les différents espaces du goban, pour, lorsque la partie se finit, avoir réussi à faire vivre ses pierres. Survivre, c'est gagner la partie, car, lorsque qu'un groupe est imprenable, il est vivant.
Certains sont heureux de simplement obéir à la règle de l'entreprise : être complet, c'est être promu au plus haut niveau, et avoir le plus haut salaire ; d'autre ne peuvent vivre dans ce moule, et sont heureux en s'établissant à leur compte et en vivant leurs propres rêves ; d'autres sont complets lorsqu'ils donnent la vie et transmettent... tous sont différents.
Misaeng c'est l'histoire d'hommes et de femmes qui survivent pour apprendre à vivre.
Misaeng, c'est notre histoire.

~ Et vous, qu'est-ce que vous en avez pensé ? ~