Lan Ling Wang (Prince of Lan Ling) 兰陵王
Période de diffusion : 14 août 2013 - 30 août 2013
Episodes : 46 (40 min)
Genre : Romance, Historique, Action
Ratings : 3.03 (Taiwan)
Casting :
Ariel Lin >> Yang Xue Wu
Feng Shao Feng >> Gao Chang Gong (Lan Ling Wang)
Daniel Chan >> Yu Wen Yong
Zhai Tian Ling >> Gao Wei
Mao Lin Lin >> Zheng Er / Feng Xiao Lian
Opening : "Into The Array Song" Mayday
Ending : "Heart of Palms" Della Ding
~ L'histoire ~
Les royaumes de Qi et de Zhou s'enlisent dans une guerre depuis plusieurs années, chacun voulant bâtir en son nom une grande nation chinoise.
À la tête de l'armée de Qi, son beau visage caché sous un effroyable masque, le charismatique et très populaire Prince Lan Ling (Feng Shao Feng). Rusé, généreux et loyal à son empereur ainsi qu'à son pays, il lutte depuis sa jeunesse sur les champs de bataille et espère voir un jour la fin de la guerre. Face à lui, le jeune empereur Yu Wen Yong (Daniel Chan) dévoré par l'ambition et la rancoeur. Celui-ci souhaite se venger de son oncle, lui usurpant son pouvoir afin de prouver au monde qu'il saurait être le meilleur des empereurs pour la Chine.
Loin de la guerre, dans un village sacré coupé du reste du monde vit la légendaire jeune fille céleste Yang Xue Wu (Ariel Lin). La légende raconte que cette prêtresse ayant la faculté de lire l'avenir est supposée apparaître sur terre en période de chaos afin d'apporter réconfort et paix au peuple. Il est également dit que quiconque bénéficiera de ses faveurs sera à même de gouverner le monde.
La grand-mère de la prêtresse voit cependant un avenir bien funeste pour cette dernière qui par amour sera enrôlée malgré elle dans cette guerre entre Qi et Zhou. Elle lui interdit alors de sortir du village sacré et de s'adresser aux hommes étrangers jusqu'au jour où sans le vouloir, le Prince Lan Ling atteint la frontière protégeant le village...
Source : Nautiljon
~ Mon avis ~
Période de diffusion : 14 août 2013 - 30 août 2013
Episodes : 46 (40 min)
Genre : Romance, Historique, Action
Ratings : 3.03 (Taiwan)
Casting :
Ariel Lin >> Yang Xue Wu
Feng Shao Feng >> Gao Chang Gong (Lan Ling Wang)
Daniel Chan >> Yu Wen Yong
Zhai Tian Ling >> Gao Wei
Mao Lin Lin >> Zheng Er / Feng Xiao Lian
Opening : "Into The Array Song" Mayday
Ending : "Heart of Palms" Della Ding
~ L'histoire ~
Les royaumes de Qi et de Zhou s'enlisent dans une guerre depuis plusieurs années, chacun voulant bâtir en son nom une grande nation chinoise.
À la tête de l'armée de Qi, son beau visage caché sous un effroyable masque, le charismatique et très populaire Prince Lan Ling (Feng Shao Feng). Rusé, généreux et loyal à son empereur ainsi qu'à son pays, il lutte depuis sa jeunesse sur les champs de bataille et espère voir un jour la fin de la guerre. Face à lui, le jeune empereur Yu Wen Yong (Daniel Chan) dévoré par l'ambition et la rancoeur. Celui-ci souhaite se venger de son oncle, lui usurpant son pouvoir afin de prouver au monde qu'il saurait être le meilleur des empereurs pour la Chine.
Loin de la guerre, dans un village sacré coupé du reste du monde vit la légendaire jeune fille céleste Yang Xue Wu (Ariel Lin). La légende raconte que cette prêtresse ayant la faculté de lire l'avenir est supposée apparaître sur terre en période de chaos afin d'apporter réconfort et paix au peuple. Il est également dit que quiconque bénéficiera de ses faveurs sera à même de gouverner le monde.
La grand-mère de la prêtresse voit cependant un avenir bien funeste pour cette dernière qui par amour sera enrôlée malgré elle dans cette guerre entre Qi et Zhou. Elle lui interdit alors de sortir du village sacré et de s'adresser aux hommes étrangers jusqu'au jour où sans le vouloir, le Prince Lan Ling atteint la frontière protégeant le village...
Source : Nautiljon
~ Mon avis ~
7,5/10 >> J’ai tellement de choses à dire sur ce drama que je ne sais pas par où commencer. Cet article promet d'être long ^^ Lan Ling Wang est une aventure formidable, un drama très exhaustif dans le sens où l’on y retrouve à peu tous les aspects qu’un drama historique peut nous montrer : la guerre, les complots politiques, la romance, l’esclavage, les complots intra-palais entre concubines… Lan Ling Wang n'a pas d'enjeux sévères ni une profondeur exceptionnelle, c’est un drama historique relativement simpliste et "tout public", mais il nous donne une vision complète d’un bon drama d’époque et nous offre un scénario extrêmement riche et rempli (à défaut d’être ultra solide) : au bout du dixième épisode, j’avais déjà l’impression d’avoir vécu sept vies et suffisamment de périples pour le reste de mes jours. Quarante-six épisodes plus tard, c’est la tête remplie de beaux souvenirs et le coeur rempli d’émotions que je quitte ce drama (que j’aurais étalé sur plusieurs mois, par manque de temps mais également pour une question de rythme). Lan Ling Wang n’est pas un drama incontournable ni une réussite inoubliable mais c’est vraiment une aventure qui a su captiver ma tête, mon coeur et c’est le genre d’histoire qui me remplit de passion et d’admiration épique.
S’il y a bien une chose que je retiens de ce drama, c’est qu’il m’a brisé le coeur. Ce n’est pas un drama particulièrement triste -en tout cas, pas plus qu’un drama historique classique- mais c’était émotionnellement très fort et mon coeur a lâché plus d’une fois parce que les personnages vivent tellement d’épreuves -amour, peur, gratitude, adieux- que chaque moment difficile pour eux a été un moulin à émotions pour moi et m’a complètement brisé le coeur.
Lan Ling Wang est loin d’être un chef d’oeuvre : le scénario est bourré de failles tandis que l’exécution est relativement maladroite. Le contexte historique manque de profondeur (incomparable à Startling By Each Step), les personnages sont très peu nuancés et les rebondissements sont en général très prévisibles avec zéro subtilité. Cependant, le drama réussit à nous offrir des personnages attachants, une romance qui fonctionne du tonnerre et des rebondissements suffisamment intéressants pour tenir le spectateur en haleine. La richesse du scénario est particulièrement agréable : il se passe plein de choses, on vit un nombre incroyable d’aventures et le drama réussit toujours à se renouveler, à éviter la lassitude et les répétitions.
Après un pilote peu convaincant, j’ai eu le coup de foudre à l’épisode 2 : l’alchimie déjà palpable entre le couple principal a eu raison de moi et j’ai enchaîné les épisodes suivants addictivement. Cependant, le drama souffre de certaines inégalités de rythme et plusieurs caps sont plus difficiles à franchir que d’autres : j’ai eu du mal vers les épisodes 20-25 ainsi que vers les épisodes 30-35. Ce sont deux phases relativement "calmes" pour les protagonistes mais pour moi, ces épisodes ont été difficiles à regarder parce que malgré le calme apparent, la tension est à son maximum et je craignais à chaque instant que cette période de paix se brise. On voit les ennemis gagner lentement du terrain, prendre le dessus, laissant les protagonistes en position de faiblesse et c’est très difficile à regarder pour les spectateurs.
En dehors de ces deux parties, le drama garde un très bon rythme dans l’ensemble. Les phases d’action étaient passionnantes et addictives (de manière générale, il s’agit des épisodes 1-20 ; 25-30 ; 35-46) et je me suis enfilée ces épisodes sans voir le temps passer. La dernière partie (les dix derniers épisodes) était particulièrement réussie : épique, bouleversante, l’action repart de plus belle dans un rythme effréné avec toujours beaucoup d’émotion. J’ai volontairement fait trainer mon visionnage durant ces dix derniers épisodes parce que je redoutais sincèrement le moment où la fin arriverait (avec l’éternelle crainte : happy ending or not ?), où mon coeur allait encore une fois se briser en quittant les personnages.
LE TRIO PRINCIPAL
Trois personnages vraiment, vraiment formidable. Je me suis profondément attachée à eux et de devoir les quitter après 46 épisodes d’aventures à leurs côtés m’a fendu le coeur.
Yang Xue Wu est une héroïne formidable. Le genre d’héroïne qui me remplit d’admiration parce qu’elle est tout ce qu’on attend d’une héroïne digne de ce nom : elle est intelligente, débrouillarde, compréhensive et offre toujours un indispensable soutien -moral mais aussi stratégique- pour ceux qui l’entourent.
L’alchimie et la complicité exceptionnelle qu’elle partage avec le héros est incroyable parce qu’ils n’ont même pas besoin de mots pour se comprendre mutuellement et savoir exactement ce que l’autre a dans la tête. Elle avait toujours les réactions appropriées, le genre de réactions qui me faisaient penser "C’est exactement ça que tu dois faire !" avec admiration et soulagement. Je suis plus que ravie de retrouver Ariel Lin qui, après In Time With You, livre encore une fois un jeu formidable. Elle m'a conquise, elle m’a émue, elle m’a faite rire et je suis complètement séduite par sa prestation.
Gao Chang Gong, appelé Lan Ling Wang, est un héros tout ce qu’il y a de plus épique, admirable et attachant. J’ai tout aimé dans ce personnage : ses principes inébranlables, son intelligence, sa bonne humeur, son humour, sa façon de faire face aux problèmes avec intelligence et sang-froid, ses sacrifices qui ne tombent jamais dans la Noble Idiotie. Un héros formidable qu’on soutient, qu’on admire, qui nous émeut et dont on redoute constamment la chute. Feng Shao Feng n’est certainement pas l’image que l’on se fait d’un homme "beau" -dans l’Histoire, le Prince Lan Ling est connu pour avoir un visage d’une telle beauté qu’il était obligé de porter un masque sur le champ de bataille afin de se rendre effrayant- mais sa superbe prestation d’acteur rend ce personnage aussi impressionnant que charismatique.
Le second lead est extraordinaire : Daniel Chan est absolument magistral dans le rôle de l’empereur Yu Wen Yong. Non seulement c’est un personnage formidable (il a même fini par surpasser le couple principal pour devenir mon personnage favori), mais en plus il apporte quelque chose qui manque beaucoup dans Lan Ling Wang, à savoir une nuance entre le bien et le mal. Lan Ling Wang est clairement assez simpliste dans son schéma « gentils vs méchants » mais Yu Wen Yong nous offre (brièvement) une passionnante ambiguité entre le bien et le mal. Les épisodes centrés sur ses complots de pouvoir contre son oncle étaient tout bonnement passionnants : il n’y a pas de bon ni de mauvais quand il s’agit d’Histoire et de politique et si jusque-là, Yu Wen Yong se positionnait comme un ennemi pour le couple principal, voilà qu’on le voit endosser le rôle de héros dans sa guerre au pouvoir contre son oncle (et il peut se montrer aussi cruel que son oncle pour reprendre le trône). C’est un personnage qui reste relativement en retrait -en dehors de certains épisodes qui lui sont entièrement consacrés, on ne le voit quasiment pas- mais toutes ses interactions avec Xue Wu étaient superbes : drôles, émouvantes, brise-coeur,… Un rival digne de ce nom qui ferait presque de l’ombre à Lan Ling Wang tellement il est magistral. J'étais complètement en folie à chaque scènes entre lui et Xue Wu. J’ai adoré le naturel de leur relation : une relation pure, sans titres ni positions, basée uniquement sur leur complicité mutuelle. Ils parlent ouvertement, comme des amis, et le tact dont fait preuve Xue Wu à son égard est particulièrement satisfaisant : une héroïne capable de maintenir leur relation tout en gardant fermement sa position, une héroïne capable de dire merci à chaque fois que c’est nécessaire.
Une romance splendide. Le couple principal crève l’écran par son alchimie, sa complicité, sa beauté et j’étais profondément attachée à ce couple, à prier pour qu’il ne leur arrive rien, à redouter chaque nouvel obstacle qui aurait pu les séparer. C’est pourquoi l’intrusion de Zheng Er dans leur couple (aux alentours des épisodes 20-25) a été un cap particulièrement difficile pour moi : voir leur complicité s’ébranler est très difficile à regarder.
Je ne compte plus le nombre de scènes magnifiques que partage le couple principal : à chaque fois qu’ils sont tous les deux, j’ai l’impression que tout disparaît autour d’eux et c’est un régal de les voir s’aimer, se charrier, se confier l’un à l’autre (l’épisode 18 était particulièrement joli dans le genre). J’ai même été surprise par une telle aisance et une telle complicité dans leurs gestes et skinships (on est quand même dans un drama historique) et les voir si heureux ensemble m’a mis du baume au coeur.
Si le drama est centré essentiellement sur le trio principal et les deux antagonistes, il y a cependant deux personnages secondaires particulièrement sympathiques sur lesquels je tiens à me pencher. Le premier étant Han Xiao Dong (Wei Qian Xiang), l’ami, l’ombre, le confident de Xue Wu. Un personnage que j’ai adoré parce que non seulement il était trop mignon, mais en plus il constitue un tel soutien pour Xue Wu que des fois, j’avais presque envie que Xue Wu plaque tout pour s’enfuir main dans la main avec lui ^^ Un personnage gentil, attentionné, intelligent qui apporte autant d’émotions que d’humour.
S’il y a bien une chose que je retiens de ce drama, c’est qu’il m’a brisé le coeur. Ce n’est pas un drama particulièrement triste -en tout cas, pas plus qu’un drama historique classique- mais c’était émotionnellement très fort et mon coeur a lâché plus d’une fois parce que les personnages vivent tellement d’épreuves -amour, peur, gratitude, adieux- que chaque moment difficile pour eux a été un moulin à émotions pour moi et m’a complètement brisé le coeur.
Lan Ling Wang est loin d’être un chef d’oeuvre : le scénario est bourré de failles tandis que l’exécution est relativement maladroite. Le contexte historique manque de profondeur (incomparable à Startling By Each Step), les personnages sont très peu nuancés et les rebondissements sont en général très prévisibles avec zéro subtilité. Cependant, le drama réussit à nous offrir des personnages attachants, une romance qui fonctionne du tonnerre et des rebondissements suffisamment intéressants pour tenir le spectateur en haleine. La richesse du scénario est particulièrement agréable : il se passe plein de choses, on vit un nombre incroyable d’aventures et le drama réussit toujours à se renouveler, à éviter la lassitude et les répétitions.
Après un pilote peu convaincant, j’ai eu le coup de foudre à l’épisode 2 : l’alchimie déjà palpable entre le couple principal a eu raison de moi et j’ai enchaîné les épisodes suivants addictivement. Cependant, le drama souffre de certaines inégalités de rythme et plusieurs caps sont plus difficiles à franchir que d’autres : j’ai eu du mal vers les épisodes 20-25 ainsi que vers les épisodes 30-35. Ce sont deux phases relativement "calmes" pour les protagonistes mais pour moi, ces épisodes ont été difficiles à regarder parce que malgré le calme apparent, la tension est à son maximum et je craignais à chaque instant que cette période de paix se brise. On voit les ennemis gagner lentement du terrain, prendre le dessus, laissant les protagonistes en position de faiblesse et c’est très difficile à regarder pour les spectateurs.
En dehors de ces deux parties, le drama garde un très bon rythme dans l’ensemble. Les phases d’action étaient passionnantes et addictives (de manière générale, il s’agit des épisodes 1-20 ; 25-30 ; 35-46) et je me suis enfilée ces épisodes sans voir le temps passer. La dernière partie (les dix derniers épisodes) était particulièrement réussie : épique, bouleversante, l’action repart de plus belle dans un rythme effréné avec toujours beaucoup d’émotion. J’ai volontairement fait trainer mon visionnage durant ces dix derniers épisodes parce que je redoutais sincèrement le moment où la fin arriverait (avec l’éternelle crainte : happy ending or not ?), où mon coeur allait encore une fois se briser en quittant les personnages.
LE TRIO PRINCIPAL
Trois personnages vraiment, vraiment formidable. Je me suis profondément attachée à eux et de devoir les quitter après 46 épisodes d’aventures à leurs côtés m’a fendu le coeur.
Yang Xue Wu est une héroïne formidable. Le genre d’héroïne qui me remplit d’admiration parce qu’elle est tout ce qu’on attend d’une héroïne digne de ce nom : elle est intelligente, débrouillarde, compréhensive et offre toujours un indispensable soutien -moral mais aussi stratégique- pour ceux qui l’entourent.L’alchimie et la complicité exceptionnelle qu’elle partage avec le héros est incroyable parce qu’ils n’ont même pas besoin de mots pour se comprendre mutuellement et savoir exactement ce que l’autre a dans la tête. Elle avait toujours les réactions appropriées, le genre de réactions qui me faisaient penser "C’est exactement ça que tu dois faire !" avec admiration et soulagement. Je suis plus que ravie de retrouver Ariel Lin qui, après In Time With You, livre encore une fois un jeu formidable. Elle m'a conquise, elle m’a émue, elle m’a faite rire et je suis complètement séduite par sa prestation.
Gao Chang Gong, appelé Lan Ling Wang, est un héros tout ce qu’il y a de plus épique, admirable et attachant. J’ai tout aimé dans ce personnage : ses principes inébranlables, son intelligence, sa bonne humeur, son humour, sa façon de faire face aux problèmes avec intelligence et sang-froid, ses sacrifices qui ne tombent jamais dans la Noble Idiotie. Un héros formidable qu’on soutient, qu’on admire, qui nous émeut et dont on redoute constamment la chute. Feng Shao Feng n’est certainement pas l’image que l’on se fait d’un homme "beau" -dans l’Histoire, le Prince Lan Ling est connu pour avoir un visage d’une telle beauté qu’il était obligé de porter un masque sur le champ de bataille afin de se rendre effrayant- mais sa superbe prestation d’acteur rend ce personnage aussi impressionnant que charismatique.Le second lead est extraordinaire : Daniel Chan est absolument magistral dans le rôle de l’empereur Yu Wen Yong. Non seulement c’est un personnage formidable (il a même fini par surpasser le couple principal pour devenir mon personnage favori), mais en plus il apporte quelque chose qui manque beaucoup dans Lan Ling Wang, à savoir une nuance entre le bien et le mal. Lan Ling Wang est clairement assez simpliste dans son schéma « gentils vs méchants » mais Yu Wen Yong nous offre (brièvement) une passionnante ambiguité entre le bien et le mal. Les épisodes centrés sur ses complots de pouvoir contre son oncle étaient tout bonnement passionnants : il n’y a pas de bon ni de mauvais quand il s’agit d’Histoire et de politique et si jusque-là, Yu Wen Yong se positionnait comme un ennemi pour le couple principal, voilà qu’on le voit endosser le rôle de héros dans sa guerre au pouvoir contre son oncle (et il peut se montrer aussi cruel que son oncle pour reprendre le trône). C’est un personnage qui reste relativement en retrait -en dehors de certains épisodes qui lui sont entièrement consacrés, on ne le voit quasiment pas- mais toutes ses interactions avec Xue Wu étaient superbes : drôles, émouvantes, brise-coeur,… Un rival digne de ce nom qui ferait presque de l’ombre à Lan Ling Wang tellement il est magistral. J'étais complètement en folie à chaque scènes entre lui et Xue Wu. J’ai adoré le naturel de leur relation : une relation pure, sans titres ni positions, basée uniquement sur leur complicité mutuelle. Ils parlent ouvertement, comme des amis, et le tact dont fait preuve Xue Wu à son égard est particulièrement satisfaisant : une héroïne capable de maintenir leur relation tout en gardant fermement sa position, une héroïne capable de dire merci à chaque fois que c’est nécessaire.Une romance splendide. Le couple principal crève l’écran par son alchimie, sa complicité, sa beauté et j’étais profondément attachée à ce couple, à prier pour qu’il ne leur arrive rien, à redouter chaque nouvel obstacle qui aurait pu les séparer. C’est pourquoi l’intrusion de Zheng Er dans leur couple (aux alentours des épisodes 20-25) a été un cap particulièrement difficile pour moi : voir leur complicité s’ébranler est très difficile à regarder.
Je ne compte plus le nombre de scènes magnifiques que partage le couple principal : à chaque fois qu’ils sont tous les deux, j’ai l’impression que tout disparaît autour d’eux et c’est un régal de les voir s’aimer, se charrier, se confier l’un à l’autre (l’épisode 18 était particulièrement joli dans le genre). J’ai même été surprise par une telle aisance et une telle complicité dans leurs gestes et skinships (on est quand même dans un drama historique) et les voir si heureux ensemble m’a mis du baume au coeur.
Si le drama est centré essentiellement sur le trio principal et les deux antagonistes, il y a cependant deux personnages secondaires particulièrement sympathiques sur lesquels je tiens à me pencher. Le premier étant Han Xiao Dong (Wei Qian Xiang), l’ami, l’ombre, le confident de Xue Wu. Un personnage que j’ai adoré parce que non seulement il était trop mignon, mais en plus il constitue un tel soutien pour Xue Wu que des fois, j’avais presque envie que Xue Wu plaque tout pour s’enfuir main dans la main avec lui ^^ Un personnage gentil, attentionné, intelligent qui apporte autant d’émotions que d’humour.Et le deuxième personnage hautement sympathique est An De Wang joué par l’adorable George Hu : un personnage hyper attachant dans son fidèle soutien pour Lan Ling Wang et qui apporte une touche de rires et de légèreté. Le drama creuse ce personnage plus que je n’y attendais.
LES ANTAGONISTES
Pour moi, les méchants sont les principaux points faibles du drama. Tout drama historique comporte toujours des ennemis, ce n’est pas nouveau, mais les antagonistes dans Lan Ling Wang sont de telles abominations que ça en devient suffocant, et par conséquent, difficile à regarder.
Là où Lan Ling Wang diffère des dramas classiques, c’est que les antagonistes sont des personnages à part entière sur qui le drama se penche de manière égale : ils ont autant de temps à l’écran que les protagonistes et on suit leurs manigances de A à Z. Or, voir ces personnages n’est pas vraiment un plaisir, ce qui fait que le visionnage agréable de Lan Ling Wang est largement contrebalancé par l’omniprésence de ces antagonistes qui remplissent une bonne partie du drama.
Il est indéniable que le scénario fait un bon travail en exploitant ces personnages : malgré la profonde répugnance de ces personnages, ils arrivent à être nuancés -et à nous faire ressentir ne serait-ce qu’un peu de pitié (leur dernière scène a presque failli m'émouvoir)- mais on les déteste encore plus pour cette même raison. Parce qu’ils sont tellement ignobles, tellement détestables et tellement abominables qu’on s’en veut d’avoir ressenti de la pitié pour eux ne serait-ce qu’une seule seconde, parce qu’à chaque tournant décisif, ils s’enfoncent encore plus profondément dans le mal. Et franchement, certaines scènes étaient tellement suffocantes qu’il était difficile de garder son sang-froid devant l’écran.
Zheng Er (Mao Lin Lin) est probablement l’une des pires méchantes qu’il m’ait été donné de voir à Dramaland. Elle ne devient une réelle menace que relativement tard (vers le milieu du drama) et elle ne dévoile toute l’étendue de ses abominations que bien plus tard mais elle est la véritable racine du mal qui propage son poison autour d’elle de façon intelligente et hypocrite avec une cruauté sans limite. Malgré toute la volonté qu’a le drama d'apitoyer son personnage (j’ai souvent ressenti de la compassion pour elle, avant de le regretter la seconde d’après) c’est le type de méchante qu’on a envie d’égorger pendant tout le drama, parce que tout ce qu’elle fait -et la façon dont elle le fait- est aussi épouvantable que suffocant.
Le Crown Prince Gao Wei (Zhai Tian Ling) est un personnage extrêmement intéressant. Parce que bien qu’il soit aussi détestable que Zheng Er, on comprend que ce n’est que le fruit d’une mauvaise influence, d’un profond complexe d’infériorité qui le ronge depuis son enfance et qui le rend fou, assoiffé de vengeance mais aussi d’affection, de reconnaissance. Ca ne pardonne absolument pas ses actes ignobles (et je m’en suis aussi voulue d’avoir ressenti ne serait-ce qu'un peu de compassion pour lui) mais certaines scènes m’ont profondément chamboulée : [SPOILERS] la scène où il tue son père avant de se rendre compte de son erreur… [/SPOILERS] Cette scène était à la fois bouleversante, dégoûtante et profondément triste parce que la seule et unique rédemption à laquelle il aurait pu s’accrocher a péri de ses propres mains.
Côté réalisation, le visuel est très réussi. Malgré certains effets spéciaux plus que douteux, les décors et costumes sont splendides. Le drama est moins travaillé au niveau de la mise en scène (les transitions sont carrément foireuses) mais rien de fondamentalement dérangeant. La bande-son est superbe et contribue pleinement à transmettre les émotions aux spectateurs –je ne pouvais pas m’empêcher de fondre en larmes à chaque fois que passait la chanson "Heart of Palms" de Della Ding.
En conclusion, Lan Ling Wang a été une belle aventure qui remplit à merveille ce qu’on attend d’un bon drama historique. Un drama globalement très addictif (malgré quelques phases plus difficiles à regarder), des personnages formidables (certes, contrebalancés par un couple d'antagonistes abominables), le tout avec un scénario très riche et de l’émotion à gogo. Pas un incontournable parmi les dramas historiques mais c’est définitivement une belle histoire, à voir sans hésitation pour les fans du genre.
LES ANTAGONISTES
Pour moi, les méchants sont les principaux points faibles du drama. Tout drama historique comporte toujours des ennemis, ce n’est pas nouveau, mais les antagonistes dans Lan Ling Wang sont de telles abominations que ça en devient suffocant, et par conséquent, difficile à regarder.
Là où Lan Ling Wang diffère des dramas classiques, c’est que les antagonistes sont des personnages à part entière sur qui le drama se penche de manière égale : ils ont autant de temps à l’écran que les protagonistes et on suit leurs manigances de A à Z. Or, voir ces personnages n’est pas vraiment un plaisir, ce qui fait que le visionnage agréable de Lan Ling Wang est largement contrebalancé par l’omniprésence de ces antagonistes qui remplissent une bonne partie du drama.
Il est indéniable que le scénario fait un bon travail en exploitant ces personnages : malgré la profonde répugnance de ces personnages, ils arrivent à être nuancés -et à nous faire ressentir ne serait-ce qu’un peu de pitié (leur dernière scène a presque failli m'émouvoir)- mais on les déteste encore plus pour cette même raison. Parce qu’ils sont tellement ignobles, tellement détestables et tellement abominables qu’on s’en veut d’avoir ressenti de la pitié pour eux ne serait-ce qu’une seule seconde, parce qu’à chaque tournant décisif, ils s’enfoncent encore plus profondément dans le mal. Et franchement, certaines scènes étaient tellement suffocantes qu’il était difficile de garder son sang-froid devant l’écran.
Zheng Er (Mao Lin Lin) est probablement l’une des pires méchantes qu’il m’ait été donné de voir à Dramaland. Elle ne devient une réelle menace que relativement tard (vers le milieu du drama) et elle ne dévoile toute l’étendue de ses abominations que bien plus tard mais elle est la véritable racine du mal qui propage son poison autour d’elle de façon intelligente et hypocrite avec une cruauté sans limite. Malgré toute la volonté qu’a le drama d'apitoyer son personnage (j’ai souvent ressenti de la compassion pour elle, avant de le regretter la seconde d’après) c’est le type de méchante qu’on a envie d’égorger pendant tout le drama, parce que tout ce qu’elle fait -et la façon dont elle le fait- est aussi épouvantable que suffocant. Le Crown Prince Gao Wei (Zhai Tian Ling) est un personnage extrêmement intéressant. Parce que bien qu’il soit aussi détestable que Zheng Er, on comprend que ce n’est que le fruit d’une mauvaise influence, d’un profond complexe d’infériorité qui le ronge depuis son enfance et qui le rend fou, assoiffé de vengeance mais aussi d’affection, de reconnaissance. Ca ne pardonne absolument pas ses actes ignobles (et je m’en suis aussi voulue d’avoir ressenti ne serait-ce qu'un peu de compassion pour lui) mais certaines scènes m’ont profondément chamboulée : [SPOILERS] la scène où il tue son père avant de se rendre compte de son erreur… [/SPOILERS] Cette scène était à la fois bouleversante, dégoûtante et profondément triste parce que la seule et unique rédemption à laquelle il aurait pu s’accrocher a péri de ses propres mains.Côté réalisation, le visuel est très réussi. Malgré certains effets spéciaux plus que douteux, les décors et costumes sont splendides. Le drama est moins travaillé au niveau de la mise en scène (les transitions sont carrément foireuses) mais rien de fondamentalement dérangeant. La bande-son est superbe et contribue pleinement à transmettre les émotions aux spectateurs –je ne pouvais pas m’empêcher de fondre en larmes à chaque fois que passait la chanson "Heart of Palms" de Della Ding.
En conclusion, Lan Ling Wang a été une belle aventure qui remplit à merveille ce qu’on attend d’un bon drama historique. Un drama globalement très addictif (malgré quelques phases plus difficiles à regarder), des personnages formidables (certes, contrebalancés par un couple d'antagonistes abominables), le tout avec un scénario très riche et de l’émotion à gogo. Pas un incontournable parmi les dramas historiques mais c’est définitivement une belle histoire, à voir sans hésitation pour les fans du genre.
En bref... (maximum de 5 +)
Ecriture : +++
Personnages : +++++ (gentils) + (méchants)
Casting : +++++
Réalisation : +++
Romance : +++++
Addiction : +++
Personnages : +++++ (gentils) + (méchants)
Casting : +++++
Réalisation : +++
Romance : +++++
Addiction : +++
~ Votre avis ? ~
J'ai adoré le trio principal, à commencer par le héros Park Shi On, joué par l'excellent Joo Won (
J'ai également adoré Moon Chae Won dans le rôle de Cha Yoon Seo. Elle est clairement moins épatante que dans 
J'ai eu un véritable coup de coeur pour Joo Sang Wook. C'est la première fois que je vois cet acteur (comment est-ce que j'ai pu m'en passer jusqu'ici ?) et vraiment, je suis sous le charme : il a une prestance, une allure, un charisme fou et il joue son rôle à la perfection. J'ai complètement adoré le docteur Kim Do Han : malgré sa personnalité sévère et inflexible, il a énormément de sensibilité et d'attention. J'ai aimé sa façon de ne jamais être plus indulgent avec Shi On à cause de son autisme. Et même s'il avait une position de "mentor" pour Shi On, c'était également une relation donnant-donnant : Shi On apprend à s'affirmer (en tant que médecin mais aussi en tant qu'homme) aux côtés de Kim Do Han mais en contrepartie, Kim Do Han est l'un des personnages qui évolue le plus au contact de Shi On : c'est comme Shi On avait réussi à faire ressortir ce qu'il y a de plus tendre et sensible en la personne de Kim Do Han.
Chae Kyung est un personnage qui réserve bien des surprises. Un femme qui, dès le début, se présente comme un parfait cliché de second rôle féminin : riche, arrogante, hautaine, et dont la relation de couple avec Kim Do Han est en train de se dégrader. Alors qu'elle est relativement classique et transparente dans la première moitié du drama, j'ai été très surprise par l'évolution de ce personnage au fil des épisodes. Elle révèle une personnalité chaleureuse, drôle et attendrissante au contact de Shi On et apprend de ses erreurs, à la fois au niveau relationnel (avec sa belle-mère) que professionnel (dans la direction de l'hôpital). J'ai vraiment aimé sa relation avec Kim Do Han : un couple au bord de la crise qui ne se comprend plus mais qui partage encore énormément de sentiments. J'aime beaucoup Kim Min Seo depuis 
La seule histoire de patients que j'ai suivi avec investissement est celle d'In Hae (Kim Hyun Soo) : j'adore cette jeune fille tellement attachante, optimiste et drôle qui joue le rôle de confidente amoureuse pour Shi On. Son histoire était très touchante et implique directement la relation entre sa grande soeur In Young et l'adorable médecin résident Han Jin Wook (et son sourire à faire tomber). 
