The King of Dramas (드라마의 제왕)
Drama Coréen
Période de diffusion : 5 novembre 2012 - 7 janvier 2013
Drama Coréen
Période de diffusion : 5 novembre 2012 - 7 janvier 2013
Episodes : 18 (70 min)
Genre : Romance, drame, comédie
Taux de diffusion : 7,9%
Casting :
Kim Myung Min as Anthony Kim
Jung Ryu Won as Lee Go Eun
Choi Si Won as Kang Hyun Min
Oh Ji Eun as Sung Min Ah
Jun Man Shik as Oh Ji Wan
Visionner directement en VOSTA ici : *** (complet)
~ L'histoire ~
Anthony Kim est le roi des ratings. Tous ses dramas sont les plus regardé et les plus appréciés. La recette du succès ? Rien, ni personne, n'est plus important à ses yeux que l'argent généré par le drama qu'il produit. Aussi, lorsque sur le tournage de sa dernière réussite un homme est tué indirectement par sa faute, personne n'est là pour l'aider à se relever de sa chute. Et lorsque Lee Go Eun, scénariste désabusée par sa faute devient sa seule chance de revenir dans la partie, le Roi des Dramas va devoir faire des sacrifices...
Entre appât du gain, et passion, King of Dramas est un regard incisif, bien qu'affectueux, sur l'industrie des dramas.
~ Mon avis ~
9/10
King of Dramas est par excellence un drama sans résumé clair dans lequel on se lance sans trop savoir ce qu'on va regarder. Je n'avais pas du tout envie de le voir, et la présence de Si Won n'était pas un argument pour m'y encourager. Devant les bons échos cependant, j'ai craqué... et j'ai vraiment bien fait.
Quand on est dramaphile, je crois qu'on attend toujours un drama comme celui-ci : qui parle des dramas, fait des clins d'oeil à un public connaisseur, et décompose l'univers sans rougir des problèmes du système. Il est drôle, rythmé, et en dehors d'un épisode 17 un peu raté, ça a pour moi été un sans faute. King of Dramas fonctionne sur un équilibre parfait entre l'original et le cliché absolu. On vogue sans cesse entre le délirant et l'extrême réalisme, si bien qu'on a autant l'impression d'être face à un documentaire qu'une comédie romantique.
Le parallèle entre la réalisation du drama dans le drama est d'autant plus amusante qu'elle trouve écho avec King of Dramas lui-même, notamment dans le rajout d'épisodes. Que les deux derniers épisodes, prolongation de King of Dramas qui devait durer 16 épisodes, parlent d'une prolongation du drama fictif (qui devait en faire 20 lui) est juste délicieux. Jamais les réalisateurs ne nous laissent en reste. Il y a un écho permanent entre le drama fictif et le drama qu'on regarde, qui fait se poser toutes ces questions auxquelles le drama essaye de donner une réponse. D'ailleurs, je trouve que la composition de l'affiche du drama est très intéressante à cet égard, avec la mise en abîme dans le tableau en haut à droite.
L'histoire est globalement centrée sur la réalisation du drama, mais en parallèle, on a de vrais personnages qui lient et délient leur relations et on se passionne autant pour le challenge qu'est de sortir le drama, que pour les combats plus personnels des protagonistes. Il faut dire qu'il n'y a pas un seul personnage qui ne soit pas travaillé je crois. Oh, on échappe pas aux classiques, le méchant VS les gentils, le personnage là surtout pour faire rire, la quatrième roue du carrosse sentimental... mais chacun d'eux a une dimension en plus, et est beaucoup plus humain qu'il n'y paraît à première vue. En fait, l'une des forces principales de ce drama est d'avoir réussi à rassembler autant de personnages forts, particuliers, originaux en un seul endroit, tout en leur laissant la possibilité de s'épanouir à l'écran, sans se tuer les uns les autres.
J'ai adoré la relation des personnages principaux. C'était assez amusant cette manière de faire à la fois quelque chose d'extrêmement réaliste, tout en incluant pleins de clichés. C'était un peu comme si le drama se moquait de lui-même et rappelait que s'il raconte une réalité, il reste un drama. Du coup, on voit toutes les ficelles, mais c'est d'autant plus drôle de voir tous les clichés revisités (dans le camion huhu).
Kim Myung Min (Beethoven Virus) dans le rôle d'Anthony Kim était excellent - par contre, il fait vraiment très très mal l'aveugle XD . C'est tellement rare d'avoir des personnages si... complexes qui se tiennent jusqu'au bout, en évoluant, tout en restant eux-même... c'est vraiment un plaisir. Au début, je me suis vraiment demandé comment je pourrais apprécier le personnage, mais très vite, sans même qu'on s'en rende compte, on l'aime déjà. On lui cherche des excuses, on n'approuve pas forcément, mais on comprend comment il fonctionne. Tout avance d'une manière extrêmement naturelle. J'admire beaucoup la capacité de l'acteur à en avoir fait un personnage extrêmement expressif dans son inexpressivité. Le personnage est aussi imposant qu'il devrait l'être, et ses vêtements m'auront fait rire jusqu'au bout du drama. Ses remarques, ses histoires, ses goûts de luxe, sa dépression... haha. Il est tellement insupportable quand j'y repense. Amusant comme on finit par le trouver insupportablement adorable à la fin. Enfin... à sa façon ^^
Jung Ryu Won dans le rôle de Lee Go Eun est de son côté magistrale. Forte tête du début à la fin, elle est une rêveuse tout en gardant les deux pieds sur terre, avec sa manière de faire confiance tout en sachant douter. La façon qu'elle avait de s'accrocher à son script, d'avoir des périodes de doutes, d'autres où elle savait que ce qu'elle faisait était juste et ne démordait pas de ses désirs était incroyablement humaine. Et puis une héroïne qui jure... apparemment, c'était déjà le cas dans History of the Salaryman, mais comme je ne l'ai pas encore vu, c'était une vraie belle première pour moi. Une prestation qui valait vraiment sa récompense de meilleure actrice dans un drama aux KBS Awards !
La surprise de ce drama, néanmoins, a vraiment été là où je ne me serais jamais - mais alors jamais, et je pèse mes mots - attendue à la trouver. Choi Si Won illumine le drama. Oui, j'ai bien dit Choi Si Won, ce même Choi Si Won qui jusque là était pour moi enfoncé jusqu'au cou dans les sables mouvants de la médiocrité (en temps que comédien) au côtés de Kim Hyun Joong ; ce même Choi Si Won, dont la prestation dans Oh My Lady ! avait été à la limite du correct, et qui a quand même gâché le drama Skip beat ! grâce à la non-existence de son talent d'acteur ! Du moins... ce qui était jusque là la non existence de son talent d'acteur... Choi Si won est-il doué pour se tourner en dérision ? Pour jouer les rôles d'acteurs qui ne savent pas jouer, ce qui finalement, revient à n'être que lui-même ? Coup de bol ? Ou alors Si Won cache sous la surface à talent latent qui n'attendait qu'à éclore ? On attendra son prochain drama pour répondre à la question... une chose est sûre, dans le rôle de Kang Hyun Min, Si Won est tour à tour émouvant, drôle, on se passionne pour ses décisions, son impulsivité, on rit de sa vénalité, de sa naïveté, et de sa profonde bêtise. On a rarement vu une idole aller aussi franchement se moquer d'elle-même et de l'industrie à laquelle elle appartient. Je suis peut être trop enthousiaste devant une prestation tout même loin de celle de Jung Ryu Won, mais je crois que si j'ai mis tant de temps à me lancer dans ce drama, c'est bien parce qu'il y avait Choi Si Won dans son casting... alors je lève mes pieds et mes mains, et je l'applaudis et je le remercie !
Quand on est dramaphile, je crois qu'on attend toujours un drama comme celui-ci : qui parle des dramas, fait des clins d'oeil à un public connaisseur, et décompose l'univers sans rougir des problèmes du système. Il est drôle, rythmé, et en dehors d'un épisode 17 un peu raté, ça a pour moi été un sans faute. King of Dramas fonctionne sur un équilibre parfait entre l'original et le cliché absolu. On vogue sans cesse entre le délirant et l'extrême réalisme, si bien qu'on a autant l'impression d'être face à un documentaire qu'une comédie romantique.
Le parallèle entre la réalisation du drama dans le drama est d'autant plus amusante qu'elle trouve écho avec King of Dramas lui-même, notamment dans le rajout d'épisodes. Que les deux derniers épisodes, prolongation de King of Dramas qui devait durer 16 épisodes, parlent d'une prolongation du drama fictif (qui devait en faire 20 lui) est juste délicieux. Jamais les réalisateurs ne nous laissent en reste. Il y a un écho permanent entre le drama fictif et le drama qu'on regarde, qui fait se poser toutes ces questions auxquelles le drama essaye de donner une réponse. D'ailleurs, je trouve que la composition de l'affiche du drama est très intéressante à cet égard, avec la mise en abîme dans le tableau en haut à droite.
L'histoire est globalement centrée sur la réalisation du drama, mais en parallèle, on a de vrais personnages qui lient et délient leur relations et on se passionne autant pour le challenge qu'est de sortir le drama, que pour les combats plus personnels des protagonistes. Il faut dire qu'il n'y a pas un seul personnage qui ne soit pas travaillé je crois. Oh, on échappe pas aux classiques, le méchant VS les gentils, le personnage là surtout pour faire rire, la quatrième roue du carrosse sentimental... mais chacun d'eux a une dimension en plus, et est beaucoup plus humain qu'il n'y paraît à première vue. En fait, l'une des forces principales de ce drama est d'avoir réussi à rassembler autant de personnages forts, particuliers, originaux en un seul endroit, tout en leur laissant la possibilité de s'épanouir à l'écran, sans se tuer les uns les autres.
J'ai adoré la relation des personnages principaux. C'était assez amusant cette manière de faire à la fois quelque chose d'extrêmement réaliste, tout en incluant pleins de clichés. C'était un peu comme si le drama se moquait de lui-même et rappelait que s'il raconte une réalité, il reste un drama. Du coup, on voit toutes les ficelles, mais c'est d'autant plus drôle de voir tous les clichés revisités (dans le camion huhu).
Kim Myung Min (Beethoven Virus) dans le rôle d'Anthony Kim était excellent - par contre, il fait vraiment très très mal l'aveugle XD . C'est tellement rare d'avoir des personnages si... complexes qui se tiennent jusqu'au bout, en évoluant, tout en restant eux-même... c'est vraiment un plaisir. Au début, je me suis vraiment demandé comment je pourrais apprécier le personnage, mais très vite, sans même qu'on s'en rende compte, on l'aime déjà. On lui cherche des excuses, on n'approuve pas forcément, mais on comprend comment il fonctionne. Tout avance d'une manière extrêmement naturelle. J'admire beaucoup la capacité de l'acteur à en avoir fait un personnage extrêmement expressif dans son inexpressivité. Le personnage est aussi imposant qu'il devrait l'être, et ses vêtements m'auront fait rire jusqu'au bout du drama. Ses remarques, ses histoires, ses goûts de luxe, sa dépression... haha. Il est tellement insupportable quand j'y repense. Amusant comme on finit par le trouver insupportablement adorable à la fin. Enfin... à sa façon ^^Jung Ryu Won dans le rôle de Lee Go Eun est de son côté magistrale. Forte tête du début à la fin, elle est une rêveuse tout en gardant les deux pieds sur terre, avec sa manière de faire confiance tout en sachant douter. La façon qu'elle avait de s'accrocher à son script, d'avoir des périodes de doutes, d'autres où elle savait que ce qu'elle faisait était juste et ne démordait pas de ses désirs était incroyablement humaine. Et puis une héroïne qui jure... apparemment, c'était déjà le cas dans History of the Salaryman, mais comme je ne l'ai pas encore vu, c'était une vraie belle première pour moi. Une prestation qui valait vraiment sa récompense de meilleure actrice dans un drama aux KBS Awards !La surprise de ce drama, néanmoins, a vraiment été là où je ne me serais jamais - mais alors jamais, et je pèse mes mots - attendue à la trouver. Choi Si Won illumine le drama. Oui, j'ai bien dit Choi Si Won, ce même Choi Si Won qui jusque là était pour moi enfoncé jusqu'au cou dans les sables mouvants de la médiocrité (en temps que comédien) au côtés de Kim Hyun Joong ; ce même Choi Si Won, dont la prestation dans Oh My Lady ! avait été à la limite du correct, et qui a quand même gâché le drama Skip beat ! grâce à la non-existence de son talent d'acteur ! Du moins... ce qui était jusque là la non existence de son talent d'acteur... Choi Si won est-il doué pour se tourner en dérision ? Pour jouer les rôles d'acteurs qui ne savent pas jouer, ce qui finalement, revient à n'être que lui-même ? Coup de bol ? Ou alors Si Won cache sous la surface à talent latent qui n'attendait qu'à éclore ? On attendra son prochain drama pour répondre à la question... une chose est sûre, dans le rôle de Kang Hyun Min, Si Won est tour à tour émouvant, drôle, on se passionne pour ses décisions, son impulsivité, on rit de sa vénalité, de sa naïveté, et de sa profonde bêtise. On a rarement vu une idole aller aussi franchement se moquer d'elle-même et de l'industrie à laquelle elle appartient. Je suis peut être trop enthousiaste devant une prestation tout même loin de celle de Jung Ryu Won, mais je crois que si j'ai mis tant de temps à me lancer dans ce drama, c'est bien parce qu'il y avait Choi Si Won dans son casting... alors je lève mes pieds et mes mains, et je l'applaudis et je le remercie !Il en faut du talent pour se tourner au ridicule à ce point XD
Oh Ji Eun dans le rôle de Sung Min Ah n'est toutefois pas en reste. Je m'attendais à la classique et insupportable rivale, et voilà qu'on nous sert une femme pleine d'assurance, qui n'a pas peur de ses sentiments, pas peur de se battre pour eux, mais qui, lorsque le temps vient, sait s'incliner avec dignité et passer à autre chose. J'ai aimé que ce drama ne se concentre pas que sur les relations mais fasse la part belle au parcours individuel de chaque personnage. Au niveau professionnel, le sien est peut-être celui qui change et évolue le moins, mais à la fin, c'est bien elle qui connaît la plus grande transformation. C'était vraiment reposant d'aimer le quatuor principal et de se passionner pour chacune de leurs intrigues.
Du côté des méchants, Jung Man Shik dans le rôle d'Oh Ji Wan ne m'a pas laissé une impression indélébile. Il est, à défaut d'être insipide, parfaitement correct dans son rôle, sans être exceptionnel. Disons qu'il est plus nuancé que son patron dans sa dimension de méchant diabolique et obsédé par l'argent, et que l'on peut s'attacher, dans une moindre mesure, au personnage.
Il y a beaucoup d'autres personnages, et je ne peux pas m'arrêter sur tous. Une mention spéciale à Kwon Hae Hyo dans le rôle de Nam Woon Hyung, un rôle vraiment intéressant sur les enjeux qu'impliquent le métier de chef producteur et à Choi So Eun dans le rôle de Yoon Bit Na, la petite amie de Kang Hyun Min, dont la voix me fait encore faire des cauchemars ^^.
L'OST m'a laissée plutôt indifférente, mais pour les amateurs de FT Island et You're Beautiful, Lee Hyun chante 'Engraved In Your Heart' ^^
The King of Dramas est donc un bon drama sur les dramas, pour tous publics, avec des personnages forts et variés, et un Choi Si Won excellent, ce qui devrait en soi être une motivation pour regarder le drama (c'est un miracle à visionner ^^). Bref, un drama à mettre dans toutes les mains : divertissant et informatif ! C'est très loin d'être un drama parfait, mais à condition de ne pas trop en attendre, et de se laisser prendre au jeu des références, The King of Dramas est un vrai plaisir à savourer.
~ Et vous, qu'est-ce que vous en avez pensé ? ~
Moon Geun Young livre une prestation formidable. Je n'ai jamais vu une actrice avec des yeux aussi expressifs, c'est incroyable comme j'avais envie de fondre en larmes à chaque fois qu'elle pleurait. Se Kyung m'a vraiment plu par ce qu'elle représente : une force de volonté impressionnante, une mentalité de fer et des répliques qui touchent en plein dans le mille. J'étais à la fois remplie d'admiration pour ce personnage, et en même temps gênée par son côté "rigide", presque inexpressif qu'elle témoignait à l'égard de Seung Jo. Elle l'aime, on le sait par ses actes et ses paroles, mais on ne le sent pas et c'est l'unique reproche que je peux faire à ce drama : le manque d'étincelles dans la romance passé les premiers épisodes. Mais étrangement, ça ne m'a pas paru d'une importance capitale. Le contexte de la romance et les réflexions qu'elle soulève m'ont suffisamment passionnée pour que je ne regrette pas plus d'alchimie entre les deux acteurs principaux -ceci dit, je n'aurais pas craché sur plus de jolies scènes de couple, à l'image des 6 premiers épisodes ^^ Dans la romance, l'héroïne reste toujours très froide, presque indifférente et je regrette qu'elle ne soit pas plus expressive dans son amour.
Du côté du héros, je suis plus que ravie de retrouver Park Shi Hoo dans un rôle toujours plus innovant. Je ne vais pas vous refaire une thèse sur les raisons pour lesquelles il est l'homme le plus parfait du m
Les autres personnages ont également réussi à me surprendre : chacun d'eux avait une humanité qui les rendait vraiment attachants. Seo Yoon Joo (So Yi Hyun) a un profil à priori détestable et condamnable dans ses actes mais la profonde humanité de ce personnage m'a conquise. J'ai particulièrement aimé sa relation avec Se Kyung : une rivalité qui se transforme en une relation étrange -pas totalement de l'amitié mais quelque chose qui s'en rapproche, une sorte de complicité prudente qui m'a beaucoup touchée. Leurs nombreux dialogues sur leur point de vue respectif étaient très enrichissants et me remplissaient de réflexion. J'ai aimé la franchise de ce personnage : une femme qui ne se voile jamais la face, consciente et responsable de ses propres actes.
De même pour Tommy Hong (Kim Ji Suk) : son rôle en lui-même est assez limité mais j'ai aimé tout ce qu'il représente : le reflet de Se Kyung, un homme qui a eu le même parcours, les mêmes échecs et qui méprise ce qu'il était avant. J'ai beaucoup aimé la relation qu'il développe avec Se Kyung. Son retournement de veste peut paraître un peu rapide mais je l'ai trouvé tout à fait cohérent avec le profil du personnage. Quelque part, je comprenais sa fascination pour Se Kyung pour la simple raison que je partageais la même.
Les autres personnages secondaires étaient très sympathiques entre le secrétaire Moon, le docteur Heo Dong Wook et Choi Ah Jung qui étaient vraiment trop adorables.
