A Tale of Two Sisters (지성이면 감천)
Drama coréen
Diffusion : 9 avril 2013 - 1 novembre 2013
Episodes : 135 (40 min)
Genre : Romance, comédie, famille
Casting :
Park Se Young as Choi Se Young
Lee Hae In as Lee Ye Rin
Yu Geon as Han Jae Sung
Park Jae Jung as An Jung Hyo
~ L'histoire ~
Choi Se Young vit tranquillement au sein de sa famille adoptive. Heureuse, comblée, elle souhaite devenir présentatrice. Mais les embûches vont être nombreuses sur sa route lorsqu'elle s'attire l'animosité de Lee Ye Rin qui lui en veut d'affirmer haut et fort qu'elle a été adoptée alors qu'elle le cache depuis l'enfance. La situation empire lorsqu'une romance commence à se déssiner entre Se Young et Han Jae Sung, l'un des producteur de BCK News...
~ Mon avis ~
4/10
J'ai cru que ça serait bien. Une quinzaine d'épisodes pour accrocher, une trentaine-quarantaine de bons épisodes... et puis c'est la chute, la chute, la chute, la chute, la légère remontée, et puis de nouveau... la chute.
Ce drama est pourtant extraordinaire. Il a réussi à m'investir dans les personnages, puis me faire complètement me désintéresser à eux, et au contraire, me faire détester certains qu'au bout j'ai commencé à aimer ou en tout cas à supporter. De A à Z, le scénario de départ d'A Tale of Two Sisters est le même que celui de You're The Best, Lee Soon Shin. Mais alors complètement (de la fille adoptée à la fille adoptive, en passant par le schéma qui pousse les choses à se désagréger). Et l'espace de quelques 40 épisodes, j'ai cru que ce drama allait être un "ce qu'aurait pu être Lee Soon Shin si le drama avait été réussi"... sauf que... non.
Alors, par où commencer quand on a une histoire d'une telle ampleur, durant laquelle les rebondissement sont autant multiples que répétitifs ? Je dirais que globalement, ce qui a tué ce drama, ça a été d'être trop long. L'intrigue aurait pu être plus ramassée, plus efficace, sur une soixantaine d'épisode, peut-être même moins. Beaucoup de péripéties sont totalement inutiles, beaucoup trop s'étendent en longueur, et mon principal reproche est que bizarrement... tout va pourtant trop vite. Les personnages ont des périodes. Ils se mettent une idée en tête, la défendent corps et âme au point de mériter des baffes à chaque détour de conversation pendant au moins 15 épisodes, et puis tout à coup, pouf, changement d'avis, tout est bien qui finit bien - ou tout est mal qui finit mal, héhé - ce drama ne lésine pas dans un tragique complètement exagéré et pas du tout cohérent avec la réalité de la situation. Au bout du compte, il n'y a qu'un seul personnage qui soit constant tout au long du drama, et c'est Yerin : imbuvable de quasiment la première seconde, à la dernière. Que du plaisir !
Niveau réalisation, musique, on est sur un daily drama : c'est cadré de manière très simple, les musiques sont très clichées et personnellement, absolument aucune ne m'a accrochée et beaucoup m'ont plutôt fait rire qu'autre chose - l'instrumentale super dramatique dès qu'il se passait le moindre truc... c'était ridicule à en être drôle passé l'épisode 50.
Il y a beaucoup beaucoup de personnages, comme on peut s'y attendre d'un drama aussi massif, qui se permet même d'en introduire de nouveaux dans le dernier tiers du drama et de les placer au premier plan.
Je commencerais par Park Se-Young (Faith, School 2013), dont la prestation de Choi Se-Young m'a dans l'ensemble beaucoup plu. Dans le premier tiers du drama, la constance de son caractère, la force de son personnage, sa droiture, son intelligence et sa franchise m'ont plus. Dans le dernier, qu'elle se remette à sourire et soit moins égoïste et bornée que durant le second tiers a beaucoup joué en sa faveur. En revanche, Park Se-Young livre indubitablement la meilleure prestation du drama. Elle n'est pas forcément extraordinaire, mais l'émotion est là quand elle doit l'être, et la joie semble aussi naturelle que les larmes pour cette actrice qui décidément, fait ses preuves de drama en drama. J'ai hâte de la voir dans un rôle plus solide.
J'espérais peut-être trop de Yu Geon. Sa prestation dans Hello God était... magnifique. Vraiment. Et là.... Han Jae Sung m'a laissée froide. Il m'a un peu touchée pendant les quelques bons épisodes du drama, mais pour le reste... je lui ai trouvé un visage très figé, un corps très raide, et un personnage mal écrit et fade au possible. Je ne comprenais pas sa relation avec Seyeong, trop exigeante, trop dans l'incompréhension, trop dans l'égoïsme. [SPOIL] Ne parlons pas de sa relation avec Yerin... inexplicable et inexpliquée en ce qui me concerne. Pendant des épisodes il nous rabat qu'il n'est pas amoureux d'elle et il succomberait au moment où elle est la plus fausse et la plus manipulatrice ? Il est vraiment si aveugle et si maléable que ça ? [SPOIL] D'autant que physiquement, l'alchimie était inexistante, ce qui n'aidait pas.
Du côté de Park Jae Jung (Coffee House), j'ai trouvé son jeu très mauvais. An Jung Hyo manquait de nuance, de jugeote, et à un moment donné son acharnement à taire les secrets de Yerin, de plus en plus abjects, a juste transféré mon agacement du personnage sur lui. Conclusion, il ne m'a pas investie deux secondes pendant les deux premiers tiers du drama. Dans le dernier, j'ai été plutôt surprise de la manière dont le personnage s'épaissit, mais je crois qu'il était trop tard pour que je m'attache à lui autant que j'aurais du. Sa relation avec Seyeong était en tout cas très agréable. Sa vocation de pilier, sa manière de toujours être une oreille amicale, et la simplicité de leurs échanges faisait du bien. Celle qu'il avait avec Yerin en revanche me faisait m'arracher les cheveux.
Au final, sans Yerin, tout aurait été bien dans le meilleur des mondes. Fou comme un seul personnage peut foutre un drama en l'air. Le problème de Yerin ? Elle est juste insupportable. On la comprend, on essaye de la pardonner pendant une vingtaine d'épisodes, et encore je suis gentille, et puis on a juste envie qu'elle disparaisse. On ne la verrait pas souvent, encore, je ne dis pas, mais comme vous pouvez le constater au titre, elle est le second personnage principal. Je ne sais pas ce qui m'a le plus agacée : les monologue que Lee Hae In (Five Fingers) faisait à la caméra pour montrer comme elle devient complètement névrosée ? Son attitude de gamine pourrie gâtée qui se croit au dessus de tout le monde, croit que tout lui est dû et ne se remet jamais en question ? Sa façon de blâmer Seyeong au moins dix fois pendant 130 épisodes ? Ou pire, que personne ne fasse quoi que ce soit pour l'arrêter, que tout le monde lui fasse confiance et garde ses secrets ?
La famille de Seyeong était plutôt agréable. Je m'attendais à des histoires plus conséquentes à ce niveau là d'ailleurs. En général, les amourettes des soeurs de l'héroïne sont au centre de ce genre de drama, mais là l'intrigue était resserrée autour des parents et du carré principal. Si on passe la grand-mère qui m'a juste agacée la plupart du temps a être aussi contradictoire et incohérente, le père était très sympathique. Ilyeong, sa soeur aînée, était tour à tour très intéressante, mâture, et très agaçante, surtout pendant quelques épisodes vers la fin où je n'ai vraiment pas compris l'intérêt d'en faire des tonnes... enfin. En revanche, son couple a eu une période extrêmement drôle tellement ils étaient ridicule. Quand à la cadette... j'ai été surprise par la tournure des événements même si je n'ai pas trop réussi à m'attacher à elle à cause d'un jeu très fade de la part de l'actrice. Enfin, Donguk, "l'adopté" de la famille, était certes musclé et carrément beau gosse en costard, or je ne suis pas du genre a ne pas apprécier ce genre de petit cadeau de la part des réalisateurs... mais bon sang, est-ce qu'on peut plus mal jouer ? Les sourcils froncés en permanence, toujours la mauvaise expression, et en même temps aucune expression du tout... catastrophe. Au point qu'être beau et bien foutu ne suffit même plus à compenser. C'est dire !
En ce qui concerne la famille de Jaesang, le grand père était clairement imbuvable, ça a l'air d'être le lot des grands parents dans les dramas de toute façon. Ses parents... je suis partagée. Disons que le père est insupportable jusqu'à la fin où enfin il commence à un peu changer, la mère a des périodes où elle est plutôt sympa, le problème, c'est qu'elle est très influençable : elle change au moins vingt fois d'avis entre le début et la fin du drama. Quant à la soeur de Jaesang... je n'ai juste pas réussi à m'attacher à elle. Son attitude était trop insupportable. Et son histoire d'amour m'a ennuyée au possible. Là encore : bonjour l'incohérence... [SPOIL] Donc si j'ai tout compris : Donguk est amoureux de Yi-Young (la soeur cadette (divorcée avec une petite fille) de Seyeong), ensuite une gamine insupportable vient lui coller aux basques, l'embrasse sans son accord, le stalke... il la repousse deux cent fois, et c'est finalement devant le père de ladite demoiselle qu'il révèle des sentiments que personne ne soupçonnait - du spectateur à ladite demoiselle d'ailleurs. A partir de là c'est "on s'aime à mourir, vous ne nous séparerez pas !" blabla, ils veulent se marier, elle fait semblant d'être enceinte, tout va bien, jusqu'à ce qu'à la dernière seconde, mademoiselle décide qu'elle ne veut pas se marier le jour du mariage et s'enfuit. Logique... ensuite elle explique à la mère du héros (sans savoir que c'est elle) qu'elle ne pouvait pas se marier avec un mec aussi pauvre ! (comme si on ne lui avait pas expliqué les termes du contrat dès le départ). Ensuite, et là on tient la meilleure couche. Elle décide qu'elle veut qu'il lui pardonne de lui avoir brisé le coeur et se remette avec elle en réutilisant ses précédentes méthodes de stalkeuse. Sauf que dans la foulée, son père perd sa boîte de prod de films, plus ou moins volée adroitement par la mère de Donguk. Et lorsque le pot au rose est découvert (à savoir tout le monde découvre enfin qui est qui) Donguk décide de pardonner à Ki Eun parce que bien sûr il l'aime ! De tout son coeur ! Et alors là, c'est reparti. "On veut se marier" mais les parents ne veulent plus, il faut réessayer de gagner leur approbation... Ils se marient donc en secret... Conclusion : on n'épouse pas un orphelin boulanger pauvre s'il n'est pas en secret le fils d'une riche coréenne partie vivre en amérique ! [/SPOIL]
C'est du côté de la famille de Yerin que c'est trouvé la bonne surprise. Sa mère a été beaucoup plus agréable que je le pensais, même si j'avais parfois envie de la tuer. Mais le coup de coeur, c'était vraiment le frère de Yerin et sa femme. Oh Young-Ah était géniale ! Au début j'ai cru qu'elle allait être la belle-fille insupportable qui se plaint tout le temps, mais au bout du compte, ils étaient les personnages les mieux écrits, les plus cohérents et les plus reposants du drama. J'aurais voulu qu'on les voit plus et qu'ils soient les personnages principaux. Ils étaient géniaux. Merci Oh Seung Eun ! J'ai hâte de la voir ailleurs.
La mère biologique de Yerin était horrible. Je crois qu'il n'y a pas grand chose de plus à dire. La mère de Donguk ... ne m'a jamais plu, mais sa relation amoureuse m'a beaucoup beaucoup fait rire. Les adultes qui jouent les jeunes qui découvrent l'amour c'était quand même énorme. Enfin, le père de Jung Hyo sans être énervant, était peut-être trop gentil. Il m'a laissée très indifférente.
Mon problème majeur avec ce drama, c'est l'attitude des personnages. Je comprend l'égoïsme, je comprend la fierté, je comprend l'envie de protéger les gens... mais je n'ai rien compris à ce qui motivait les personnage d'A Tale of two Sisters. Ils passaient leur temps à tout empirer, souvent sans raison valable ou sans logique. Le pire je crois c'est la morale de l'histoire. "Si tu as été dans un orphelinat et que tu as des parents biologiques riches et/ou célèbres, alors tu seras gentil, talentueux, et riche. Si tu as des parents biologiques criminels, de basse extraction, ou, je ne sais pas, une mère prostituée, tu seras une immonde salope qui essaye de pourrir les vie de tout le monde autour d'elle"... Sérieusement... c'est à se tirer une balle.
En bref, un très (trop) long drama, avec un casting trop inégal et dans l'ensemble assez mauvais. L'histoire aurait pu être bien, mais l'écriture incohérente des personnages et Yerin font que ça plante, au point que les 40 bons épisodes du dramas perdent complètement leur saveur à cause des 70 suivants. C'est vraiment frustrant et décevant parce que ça aurait pu être bien... comme quoi la qualité d'une histoire ne tient parfois qu'à un fil.
Ce drama est pourtant extraordinaire. Il a réussi à m'investir dans les personnages, puis me faire complètement me désintéresser à eux, et au contraire, me faire détester certains qu'au bout j'ai commencé à aimer ou en tout cas à supporter. De A à Z, le scénario de départ d'A Tale of Two Sisters est le même que celui de You're The Best, Lee Soon Shin. Mais alors complètement (de la fille adoptée à la fille adoptive, en passant par le schéma qui pousse les choses à se désagréger). Et l'espace de quelques 40 épisodes, j'ai cru que ce drama allait être un "ce qu'aurait pu être Lee Soon Shin si le drama avait été réussi"... sauf que... non.
Alors, par où commencer quand on a une histoire d'une telle ampleur, durant laquelle les rebondissement sont autant multiples que répétitifs ? Je dirais que globalement, ce qui a tué ce drama, ça a été d'être trop long. L'intrigue aurait pu être plus ramassée, plus efficace, sur une soixantaine d'épisode, peut-être même moins. Beaucoup de péripéties sont totalement inutiles, beaucoup trop s'étendent en longueur, et mon principal reproche est que bizarrement... tout va pourtant trop vite. Les personnages ont des périodes. Ils se mettent une idée en tête, la défendent corps et âme au point de mériter des baffes à chaque détour de conversation pendant au moins 15 épisodes, et puis tout à coup, pouf, changement d'avis, tout est bien qui finit bien - ou tout est mal qui finit mal, héhé - ce drama ne lésine pas dans un tragique complètement exagéré et pas du tout cohérent avec la réalité de la situation. Au bout du compte, il n'y a qu'un seul personnage qui soit constant tout au long du drama, et c'est Yerin : imbuvable de quasiment la première seconde, à la dernière. Que du plaisir !
Niveau réalisation, musique, on est sur un daily drama : c'est cadré de manière très simple, les musiques sont très clichées et personnellement, absolument aucune ne m'a accrochée et beaucoup m'ont plutôt fait rire qu'autre chose - l'instrumentale super dramatique dès qu'il se passait le moindre truc... c'était ridicule à en être drôle passé l'épisode 50.
Il y a beaucoup beaucoup de personnages, comme on peut s'y attendre d'un drama aussi massif, qui se permet même d'en introduire de nouveaux dans le dernier tiers du drama et de les placer au premier plan.
Je commencerais par Park Se-Young (Faith, School 2013), dont la prestation de Choi Se-Young m'a dans l'ensemble beaucoup plu. Dans le premier tiers du drama, la constance de son caractère, la force de son personnage, sa droiture, son intelligence et sa franchise m'ont plus. Dans le dernier, qu'elle se remette à sourire et soit moins égoïste et bornée que durant le second tiers a beaucoup joué en sa faveur. En revanche, Park Se-Young livre indubitablement la meilleure prestation du drama. Elle n'est pas forcément extraordinaire, mais l'émotion est là quand elle doit l'être, et la joie semble aussi naturelle que les larmes pour cette actrice qui décidément, fait ses preuves de drama en drama. J'ai hâte de la voir dans un rôle plus solide. J'espérais peut-être trop de Yu Geon. Sa prestation dans Hello God était... magnifique. Vraiment. Et là.... Han Jae Sung m'a laissée froide. Il m'a un peu touchée pendant les quelques bons épisodes du drama, mais pour le reste... je lui ai trouvé un visage très figé, un corps très raide, et un personnage mal écrit et fade au possible. Je ne comprenais pas sa relation avec Seyeong, trop exigeante, trop dans l'incompréhension, trop dans l'égoïsme. [SPOIL] Ne parlons pas de sa relation avec Yerin... inexplicable et inexpliquée en ce qui me concerne. Pendant des épisodes il nous rabat qu'il n'est pas amoureux d'elle et il succomberait au moment où elle est la plus fausse et la plus manipulatrice ? Il est vraiment si aveugle et si maléable que ça ? [SPOIL] D'autant que physiquement, l'alchimie était inexistante, ce qui n'aidait pas. Du côté de Park Jae Jung (Coffee House), j'ai trouvé son jeu très mauvais. An Jung Hyo manquait de nuance, de jugeote, et à un moment donné son acharnement à taire les secrets de Yerin, de plus en plus abjects, a juste transféré mon agacement du personnage sur lui. Conclusion, il ne m'a pas investie deux secondes pendant les deux premiers tiers du drama. Dans le dernier, j'ai été plutôt surprise de la manière dont le personnage s'épaissit, mais je crois qu'il était trop tard pour que je m'attache à lui autant que j'aurais du. Sa relation avec Seyeong était en tout cas très agréable. Sa vocation de pilier, sa manière de toujours être une oreille amicale, et la simplicité de leurs échanges faisait du bien. Celle qu'il avait avec Yerin en revanche me faisait m'arracher les cheveux. Au final, sans Yerin, tout aurait été bien dans le meilleur des mondes. Fou comme un seul personnage peut foutre un drama en l'air. Le problème de Yerin ? Elle est juste insupportable. On la comprend, on essaye de la pardonner pendant une vingtaine d'épisodes, et encore je suis gentille, et puis on a juste envie qu'elle disparaisse. On ne la verrait pas souvent, encore, je ne dis pas, mais comme vous pouvez le constater au titre, elle est le second personnage principal. Je ne sais pas ce qui m'a le plus agacée : les monologue que Lee Hae In (Five Fingers) faisait à la caméra pour montrer comme elle devient complètement névrosée ? Son attitude de gamine pourrie gâtée qui se croit au dessus de tout le monde, croit que tout lui est dû et ne se remet jamais en question ? Sa façon de blâmer Seyeong au moins dix fois pendant 130 épisodes ? Ou pire, que personne ne fasse quoi que ce soit pour l'arrêter, que tout le monde lui fasse confiance et garde ses secrets ? La famille de Seyeong était plutôt agréable. Je m'attendais à des histoires plus conséquentes à ce niveau là d'ailleurs. En général, les amourettes des soeurs de l'héroïne sont au centre de ce genre de drama, mais là l'intrigue était resserrée autour des parents et du carré principal. Si on passe la grand-mère qui m'a juste agacée la plupart du temps a être aussi contradictoire et incohérente, le père était très sympathique. Ilyeong, sa soeur aînée, était tour à tour très intéressante, mâture, et très agaçante, surtout pendant quelques épisodes vers la fin où je n'ai vraiment pas compris l'intérêt d'en faire des tonnes... enfin. En revanche, son couple a eu une période extrêmement drôle tellement ils étaient ridicule. Quand à la cadette... j'ai été surprise par la tournure des événements même si je n'ai pas trop réussi à m'attacher à elle à cause d'un jeu très fade de la part de l'actrice. Enfin, Donguk, "l'adopté" de la famille, était certes musclé et carrément beau gosse en costard, or je ne suis pas du genre a ne pas apprécier ce genre de petit cadeau de la part des réalisateurs... mais bon sang, est-ce qu'on peut plus mal jouer ? Les sourcils froncés en permanence, toujours la mauvaise expression, et en même temps aucune expression du tout... catastrophe. Au point qu'être beau et bien foutu ne suffit même plus à compenser. C'est dire !
En ce qui concerne la famille de Jaesang, le grand père était clairement imbuvable, ça a l'air d'être le lot des grands parents dans les dramas de toute façon. Ses parents... je suis partagée. Disons que le père est insupportable jusqu'à la fin où enfin il commence à un peu changer, la mère a des périodes où elle est plutôt sympa, le problème, c'est qu'elle est très influençable : elle change au moins vingt fois d'avis entre le début et la fin du drama. Quant à la soeur de Jaesang... je n'ai juste pas réussi à m'attacher à elle. Son attitude était trop insupportable. Et son histoire d'amour m'a ennuyée au possible. Là encore : bonjour l'incohérence... [SPOIL] Donc si j'ai tout compris : Donguk est amoureux de Yi-Young (la soeur cadette (divorcée avec une petite fille) de Seyeong), ensuite une gamine insupportable vient lui coller aux basques, l'embrasse sans son accord, le stalke... il la repousse deux cent fois, et c'est finalement devant le père de ladite demoiselle qu'il révèle des sentiments que personne ne soupçonnait - du spectateur à ladite demoiselle d'ailleurs. A partir de là c'est "on s'aime à mourir, vous ne nous séparerez pas !" blabla, ils veulent se marier, elle fait semblant d'être enceinte, tout va bien, jusqu'à ce qu'à la dernière seconde, mademoiselle décide qu'elle ne veut pas se marier le jour du mariage et s'enfuit. Logique... ensuite elle explique à la mère du héros (sans savoir que c'est elle) qu'elle ne pouvait pas se marier avec un mec aussi pauvre ! (comme si on ne lui avait pas expliqué les termes du contrat dès le départ). Ensuite, et là on tient la meilleure couche. Elle décide qu'elle veut qu'il lui pardonne de lui avoir brisé le coeur et se remette avec elle en réutilisant ses précédentes méthodes de stalkeuse. Sauf que dans la foulée, son père perd sa boîte de prod de films, plus ou moins volée adroitement par la mère de Donguk. Et lorsque le pot au rose est découvert (à savoir tout le monde découvre enfin qui est qui) Donguk décide de pardonner à Ki Eun parce que bien sûr il l'aime ! De tout son coeur ! Et alors là, c'est reparti. "On veut se marier" mais les parents ne veulent plus, il faut réessayer de gagner leur approbation... Ils se marient donc en secret... Conclusion : on n'épouse pas un orphelin boulanger pauvre s'il n'est pas en secret le fils d'une riche coréenne partie vivre en amérique ! [/SPOIL]
C'est du côté de la famille de Yerin que c'est trouvé la bonne surprise. Sa mère a été beaucoup plus agréable que je le pensais, même si j'avais parfois envie de la tuer. Mais le coup de coeur, c'était vraiment le frère de Yerin et sa femme. Oh Young-Ah était géniale ! Au début j'ai cru qu'elle allait être la belle-fille insupportable qui se plaint tout le temps, mais au bout du compte, ils étaient les personnages les mieux écrits, les plus cohérents et les plus reposants du drama. J'aurais voulu qu'on les voit plus et qu'ils soient les personnages principaux. Ils étaient géniaux. Merci Oh Seung Eun ! J'ai hâte de la voir ailleurs.
La mère biologique de Yerin était horrible. Je crois qu'il n'y a pas grand chose de plus à dire. La mère de Donguk ... ne m'a jamais plu, mais sa relation amoureuse m'a beaucoup beaucoup fait rire. Les adultes qui jouent les jeunes qui découvrent l'amour c'était quand même énorme. Enfin, le père de Jung Hyo sans être énervant, était peut-être trop gentil. Il m'a laissée très indifférente.
Mon problème majeur avec ce drama, c'est l'attitude des personnages. Je comprend l'égoïsme, je comprend la fierté, je comprend l'envie de protéger les gens... mais je n'ai rien compris à ce qui motivait les personnage d'A Tale of two Sisters. Ils passaient leur temps à tout empirer, souvent sans raison valable ou sans logique. Le pire je crois c'est la morale de l'histoire. "Si tu as été dans un orphelinat et que tu as des parents biologiques riches et/ou célèbres, alors tu seras gentil, talentueux, et riche. Si tu as des parents biologiques criminels, de basse extraction, ou, je ne sais pas, une mère prostituée, tu seras une immonde salope qui essaye de pourrir les vie de tout le monde autour d'elle"... Sérieusement... c'est à se tirer une balle.
En bref, un très (trop) long drama, avec un casting trop inégal et dans l'ensemble assez mauvais. L'histoire aurait pu être bien, mais l'écriture incohérente des personnages et Yerin font que ça plante, au point que les 40 bons épisodes du dramas perdent complètement leur saveur à cause des 70 suivants. C'est vraiment frustrant et décevant parce que ça aurait pu être bien... comme quoi la qualité d'une histoire ne tient parfois qu'à un fil.
En bref... (maximum de 5 +)
Ecriture : -
Personnages : +
Casting : +
Réalisation : +
Romance : ++
Addiction : 0
Ecriture : -
Personnages : +
Casting : +
Réalisation : +
Romance : ++
Addiction : 0
~ Et vous, qu'est-ce que vous en avez pensé ? ~
